Politique

L’ancien Président Marc Ravalomanana a adressé une lettre au directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus. Il a remis en cause sur le plan international l’efficacité de la tisane Covid- Organics produite par l’Institut malgache de recherches appliquées (IMRA). En agissant de la sorte, il dévoile son manque de patriotisme aux yeux de l’opinion publique nationale et internationale.
Une fierté qui dépasse les frontières ! Depuis l’annonce du remède par le Président Andry Rajoelina jusqu’au lancement officiel du Covid- Organics (CVO), lundi dernier, Madagascar n’a cessé de faire parler d’elle dans les actualités internationales. La révélation de cette tisane bio pour lutter contre le coronavirus a suscité tantôt des critiques, de la part des médias européens, tantôt des félicitations, surtout de la part de nos voisins du continent africain. Un élan de solidarité s’est même simultanément créé pour à la fois répliquer vigoureusement contre les critiques des médias européens et vanter les mérites de cette tisane « made…
Que ce soit en la forme qu’au fond, le communiqué publié lundi dernier par l’Académie nationale de médecine à Madagascar (ANAMEM) a choqué plus d’un. Outre les fautes d’orthographe à la pelle qui ont émaillé les deux (courts) textes en malagasy et en français, c’est le ton vindicatif adopté par les rédacteurs qui a surpris au plus haut point. A un tel point d’ailleurs que, dans les premières heures qui ont suivi son apparition sur les réseaux sociaux, beaucoup avaient cru qu’il s’agissait encore de l’un de ces fakenews sur le Covid-19 qui empoisonnent la toile ces derniers temps.
Des séquences de reportage sont insérées dans les interventions télévisées du Président Andry Rajoelina quand il a révélé la décision de valoriser une plante poussant sur le sol malagasy pour traiter la maladie du coronavirus. Elles citent au passage le nom d’un étranger, en l’occurrence l’écrivain voyageur Alexandre Poussin, celui qui, avec femme et enfants, a fait le tour de Madagascar en… charrette à zébus pendant 4 ans. Il a aussi voyagé en Afrique et ailleurs. C’était au cours de son trek en terre africaine qu’il a pris connaissance du bienfait de l’artemisia sur lui-même et aussi, peut-être aujourd’hui et…
Alors que le nombre de nouvelles contaminations au Covid-19 stagne depuis quelques jours dans le pays, Madagascar commence à renouer avec un semblant de vie. Petit à petit, un mois après le début du confinement, les habitants de l’Analamanga, l’Atsinanana et la Haute Matsiatra tâchaient de reprendre leur routine en bravant leurs angoisses. Après la déclaration du Président de la République, Andry Rajoelina, dimanche dernier, annonçant à la Nation un déconfinement partiel, progressif et réglementé, à la faveur d’un ralentissement de la pandémie, les restrictions de déplacement dans ces Régions ont été levées et les routes libérées, du moins dans…
Le titre ci-dessus est la réplique à une publication, relayée sur les réseaux sociaux, d’un professeur en médecine malagasy qui réagissait à l’officialisation de la tisane bio baptisée CVO, fruit des recherches des chercheurs de l’Institut malagasy de recherches appliquées (IMRA) et destinée à lutter contre le COVID-19. « Médicament pour un sujet sain - au mieux il est en bonne santé, au pire devient malade ! », avait annoncé au début de sa publication notre professeur en non moins chef de service dans un CHU, en parlant visiblement de l’administration à titre préventif du CVO aux élèves des classes…
Sur les réseaux sociaux, beaucoup s’amusent à la baptiser rongonimbazaha en raison de son apparence quasi similaire à celle du chanvre indien. Pourtant, la plante connue sous le nom scientifique d’artemisia annua n’a pas de nom vernaculaire officiel pour l’instant. En français, elle s’appelle armoise annuelle ou absinthe chinoise. En réalité, l’artémisia est une plante native de la Chine mais pour la première fois introduite à Madagascar dans les années 70.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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