Politique

Le Pr Jean-Paul Mira, chef de service réanimation à Hôpital Cochin (Paris 14è) d’un côté et le Pr Camille Locht, directeur de recherche à l’INSERM (Institut national de la santé et de la recherche médicale, établissement public français) de l’autre. C’est sans le moindre scrupule que ces deux hauts fonctionnaires français ont suggéré sur le plateau de LCI, le 31 mars dernier, de faire de l’Afrique un laboratoire d’expérimentation pour un candidat-vaccin contre le Covid-19.

Confinement partiel - Stop ou encore ?

Publié le vendredi, 03 avril 2020
Il y a deux semaines, le Chef de l'Etat Andry Rajoelina avait annoncé l'état d'urgence sanitaire et le confinement partiel pour Analamanga et Toamasina durant 15 jours au moins à compter du 23 mars à midi, justifiée par la "guerre" engagée contre la pandémie du coronavirus. Ces quinze jours arrivent à terme ce week-end. La question que se posent les citoyens malagasy est de savoir qu'en sera-t-il après ? Et ce d'autant que le Président de la République avait par ailleurs déjà indiqué qu'un bilan de l'évolution de la pandémie sera effectué ce jour.
La lutte contre la propagation du coronavirus demeure le principal défi de l’Etat malagasy. Dans le cadre de la bataille face à cette épidémie, qui a déjà causé la mort des milliers de personnes dans le monde et avec la présence de 70 cas confirmés à Madagascar, l’Etat malagasy a décidé de commander 5 millions de masques de protection. Hier, le Président Andry Rajoelina a effectué une visite à l’une des unités du groupe Aquarelle, sise à Tanjombato, une des zones franches ayant répondu à l’appel de l’Etat.
Les autorités ont annoncé hier 59 cas de coronavirus, principalement des cas importés. Mais les observateurs au pays redoutent désormais les cas contacts dont 7 cas au total ont été rapportés hier à 13 heures par le Professeur Vololontiana Hanta Marie Danielle, porte-parole officielle du Centre de commandement opérationnel – COVID-19. Avant-hier, quatre cas avérés de contamination au COVID-19, tous des cas contacts, avaient été annoncés. Il s’agit, pour rappel, de cas de contamination au nouveau coronavirus qui ne sont importés mais au contact avec une personne contaminée venant de l’étranger. L’un notamment est un jeune garçon âgé de 13…
Un ouf de soulagement ! Telle fut en gros la plupart des réactions des passagers qui ont été sujets au dépistage massif organisé par l’Etat malagasy depuis mardi dernier dans l’enceinte du CCI Ivato ainsi qu’au Jumbo Score à Ankorondrano. En dépit d’un nombre infime de cas positifs au COVID-19 (soit 4 cas confirmés lors du premier jour dans les deux sites), la majorité des concernés ont, en effet, été testés négatifs à la suite d’un dépistage rapide effectué sur place. Cette disposition a été prise pour endiguer la propagation du coronavirus dans le pays. Rappelons que ceux ayant été…
Les premiers cas du COVID -19 annoncés, le Président de la République Andry Rajoelina a pris la décision de déclarer Madagascar en état d’urgence sanitaire. De cette mesure, des secteurs d’activité privés ou publics pourraient être réquisitionnés dans l’intérêt général et l’ordre public. Le domaine de la communication figure parmi les secteurs d’activité en se référant à la décision prise par le ministère de la Communication et de la Culture. L’objectif de ce dernier, en prenant cette mesure, c’est de mettre tout le monde au même niveau d’information et permettre aux voix officielles de s’exprimer sur la situation journalière de…
Une « lecture entre les lignes » des récentes déclarations du Président de la République, Andry Rajoelina, et du porte-parole du centre de commandement opérationnel COVID-19, le Professeur Vololontiana Hanta Marie Danielle, laisse penser que des patients atteints du coronavirus actuellement en cours de traitement dans les hôpitaux dédiés à cette pandémie présentent des signes encourageants de guérison. Une preuve - qui attend d’être confirmée dans les prochains jours – de l’efficacité du protocole mis en œuvre actuellement à Madagascar pour traiter cette maladie.Lors d’une de ces précédentes interventions télévisuelles en effet, Andry Nirina Rajoelina avait affirmé que l’état des…

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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