Le même service rassure que le Chef d'Etat poursuit ses missions en tant que numéro un de la magistrature suprême. « Il fait face, avec tous les Malagasy, à la crise sanitaire planétaire qui touche actuellement notre pays et il continue de chercher, avec tous les spécialistes et toutes les entités étatiques, les solutions idoines dans la gestion de cette pandémie. Il dirige les Conseils des ministres et plusieurs réunions par visioconférence pour respecter les règles sanitaires exigées pour faire barrage à l'expansion de ce virus Covid-19 ». Comme dit l'expression « l'exemple vient d'en haut », il est donc clair que le Chef de l'Etat souhaite montrer à la population que les dirigeants font également preuve de prudence par rapport à cette redoutable pandémie tout en étant actif.
A qui profite la rumeur ?
Ce n'est pas la première fois que l'homme fort du pays fait l'objet de telles rumeurs malveillantes. A se demander à qui profite ce genre de manigances malsaines ? Force est de constater qu'il s'agit, une fois de plus, d'une manœuvre destinée à déstabiliser le régime en cette période de crise sanitaire. Faut - il rappeler qu'il y a une semaine, des informations véhiculées par des membres de l'opposition et relayées par des internautes sur les réseaux sociaux prétendaient déjà que le Président s'est envolé en catimini vers l'étranger pour se faire soigner. Pire, ceux qui avaient lancé les rumeurs s'exprimaient dans l'affirmatif en soutenant avoir des preuves de leurs propos.
Le lendemain pourtant, il a suffi que le Président et son épouse fassent une apparition, lors de l'ouverture officielle du Centre médical COVID-19 jointe au lancement des essais cliniques relatifs au remède injectable élaboré par les chercheurs malagasy, pour que tous les mensonges montés de toutes pièces s'écroulent. « Plus on me souhaite du mal, mieux je me porte. Je suis là et je serais toujours là pour le peuple malagasy », avait alors clamé haut et fort le Président Andry Rajoelina. En tout cas, quel que soit l'objectif, ce genre de manœuvre fort déplorable et non patriotique s'avère exaspérante et risque, à la longue, d'ébranler la morale de la population déjà fragilisée par les dommages collatéraux causés par le virus sur la vie économique et sociale.
La Rédaction