Publié dans Politique

Crédibilité au sein de l'opinion publique - La dégringolade de l'Opposition

Publié le mercredi, 12 août 2020

La vraie démocratie dans un pays se mesure par la force de l'Opposition. Malheureusement, les opposants actuels sont loin de faire le poids. En effet, les actions de l'Opposition se limitent, pour l'instant, à dénigrer les décisions de l'Etat sans apporter d'autres alternatives ni amener de vrais débats politiques. Lundi dernier, les membres du RMDM (Rodoben'ny mpanohitra ho an'ny Demokrasia eto Madagasikara) ont tenu une assise nationale à Bel'air.  Sans surprise, la réunion a vu la présence de plusieurs politiciens dont l'ancien Président Marc Ravalomanana.

 

Officiellement, la lutte contre la Covid-19 et le redressement socio - économique à Madagascar était à l'ordre du jour au cours de ce rassemblement.  Le premier point qui étonne dans cette histoire : il a fallu attendre plusieurs mois après la propagation de l'épidémie dans le pays pour que les membres de l'Opposition se réveillent et discutent de la lutte contre le coronavirus. Il va sans dire des manœuvres des opposants pour profiter de la crise sanitaire et ce jusqu'à demander la mise en place d'un Gouvernement de salut public en plein combat contre la pandémie.

En quête d'un réel contre - pouvoir

En principe, l'Opposition doit faire figure de contre - pouvoir pour éviter que la majorité au pouvoir ne verse dans une politique portant atteinte aux droits et libertés des citoyens. Il est clair donc que l'Opposition doit surveiller les éventuels excès de zèle des tenants du pouvoir. Par contre, aucune loi écrite ou théorique ne définit que l'Opposition doit, à tout prix, entraver à la politique du régime bien que celle - ci vise l'intérêt général de la population. Cela pourtant semble être l'objectif de l'Opposition en ce moment et ce dans l'unique but de dénigrer le régime et de s'approprier le pouvoir.

Sous d'autres cieux, l'Opposition incarne aussi la possibilité d'une alternance démocratique en participant au pluralisme politique et en ouvrant la voie vers une relève politique. Une alternance politique qui doit s'effectuer dans les règles de l'art c'est-à-dire par le biais des rendez - vous électoraux. Force est pourtant de constater que l'Opposition ne semble pas vouloir attendre les élections en enchaînant les actes de sabotage et déstabilisation sans oublier l'intervention des compte « fake » sur les réseaux sociaux. Jusqu'ici, cette Opposition est encore en quête d'une vraie crédibilité auprès de l'opinion publique.

La Rédaction

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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