Publié dans Politique

Gestion de la Covid-19 en Afrique - Madagascar, classé bon élève

Publié le lundi, 02 novembre 2020

Malgré le fait qu’il possède l’une des économies les plus vulnérables d’Afrique, Madagascar fait partie des pays africains ayant le mieux géré la crise avec des mesures préventives mises en place dans les premiers jours de l’épidémie. Tel est le constat qui a été dressé par le site Financialafrik. Un bon classement qui est à mettre en exergue, compte tenu du budget affecté pour la gestion de la Covid-19 comparé à certains autres pays africains. Selon le site en question, au Sénégal ou à Madagascar, le budget réuni et les aides accordées par les institutions internationales (FMI, Banque mondiale, Banque africaine de développement, Union européenne, etc.) tournaient autour d’un demi-milliard de dollars américains, tandis qu’il oscillait aux alentours d’un milliard et demi en Ethiopie et plus de 5 milliards pour l’Afrique du Sud.

 

La stratégie sanitaire mise en place a joué une place prépondérante dans le bon classement attribué à Madagascar. « Avec un peu plus de 16 000 cas et 226 morts pour une population de 26 millions d’habitants, les Malgaches bénéficient donc d’un bilan encore plus positif. Le pays a en effet fait preuve d’un fort volontarisme en mettant en place rapidement des mesures de distanciation sociale et de confinement, n’hésitant pas à reconfiner des régions ou des agglomérations entières au moindre signe de reprise. Parallèlement, le gouvernement a facilité l’installation de laboratoires, de centres de tests et de prise en charge, d’une usine de médicaments etc. Le tout en bénéficiant d’aides internationales en nature (blouses, masques, respirateurs…) », peut-on ainsi lire sur le site en question.

Et de continuer : « L’habileté malagasy semble notamment avoir résidé dans la conjonction entre son plan de relance sanitaire général (prévu avant la crise) et la réponse à l’épidémie. Une réponse considérée comme bien organisée et dont la transparence avait d’ailleurs convaincu le FMI d’accorder au gouvernement malagasy un décaissement supplémentaire de $171 millions à la fin juillet, chose rare dans une même année ». Dans le domaine, la Grande île semble avoir proportionnellement mieux géré la crise que des pays tels que le Sénégal avec ses 16 millions d’habitants, estime ce journal en ligne. Le pays de la Teranga fait partie aussi des pays ayant le mieux géré la crise avec des mesures préventives mises en place dans les premiers jours de l’épidémie.

En outre, ce pays a fait monter rapidement en puissance son arsenal sanitaire et employé des outils numériques. Le fait pour le Sénégal d’avoir une économie relativement solide et d’être classé habituellement dans les pays les plus stables du continent (…) a facilité sa réponse à la crise », selon le site. Financialafrik qui remarque que les grandes économies ont été particulièrement touchées, prenant exemple notamment sur l’Ethiopie et l’Afrique du Sud respectivement près de 1 500 et 30 000 morts et près de 90 000 et 723 682 contaminés avérés.

La Rédaction

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Editorial

  • Attente latente
    Du mystère ! Anti-économique et contre-productif, le pays attend. Sans avoir la moindre idée, on attend éternellement la nomination respective des hauts responsables à des postes-clés.Des sociétés d’Etat, entre autres OFMATA, OMNIS, JIRAMA, attendent désespérément les nominations de leurs directeurs généraux. Des ambassades malagasy au sein de grandes chancelleries étrangères (Allemagne, Japon, Royaume Uni, etc.) demeurent sans titulaire, chefs de mission diplomatique. Des unités de production attendent mystérieusement leur sort : démarrage de chantiers des Centrales hydro-électriques Volobe, Sahofika ; ré-ouverture ou non de Base Toliary, etc. En partant du principe « tout est urgent dans ce pays », on saisit mal pourquoi ces attentes qui, au fait, n’ont trop que duré. En effet, lors de son discours d’investiture le 19 janvier 2019 à Mahamasina, le Président de la République Rajoelina Andry Nirina, fraîchement investi, déclarait publiquement « tout est urgent ». Etant vu la pauvreté préoccupante de la population,…

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