Publié dans Politique

Conseil des ministres - Le président de l’Université de Toamasina limogé

Publié le mercredi, 03 mars 2021

Le Conseil des ministres évoque une faute grave de la part du président de l’Université.  « Le décret 2019- 711 du 10 avril 2019 portant nomination des présidents d’université est abrogé en ce qui concerne la nomination de Zafitody Conscient et un comité intérimaire est mis en place à l’Université de Toamasina », rapporte le communiqué du Conseil des ministres qui s’est tenu hier. Le président de l’université de Toamasina est victime de « sa mauvaise gestion » et son incompétence ».

Le communiqué du Conseil des ministres rappelle que le président de l’Université de Toamasina a reçu le budget destiné à payer les bourses et les équipements au mois de juillet de l’année dernière. Cependant, le communiqué indique que le contrôle de l’utilisation des fonds a révélé que ces dernières ont été utilisées à d’autres fins entre le moment où les fonds ont été disponibles et la publication du calendrier du paiement des bourses qui a eu uniquement lieu après la perte d’une vie humaine.

Le communiqué du Conseil des ministres fait également mention de la vente de véhicules acquis sur les fonds de l’Université mais qui ont été revendus à des prix accessoires, entre 1 et 3 millions d’ariary. Il est également reproché au président de l’Université de Toamasina limogé d’avoir recruté de nombreux membres du personnel sans l’aval du ministère ni encore moins du Conseil d’administration de l’établissement. En tout cas, ce limogeage n’est pas une véritable surprise. Il était même attendu, depuis plusieurs semaines, par les étudiants qui ont effectué une marche silencieuse pour réclamer son départ et par les observateurs suite aux nombreuses dénonciations récentes sur ce controversé président d’Université qui aspirait il y a quelques mois encore à devenir ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. L’intéressé aurait en effet adressé une lettre de motivation détaillée au Président de la République Andry Rajoelina dans laquelle il détaille sa volonté d’accéder au poste du ministère ayant son siège à Fiadanana.

La Rédaction

Fil infos

  • Employés du Groupe Sodiat - « Laissez-nous travailler ! »
  • Immunité - La société civile dénonce la protection accordée aux inspecteurs des impôts et des douanes
  • Nominations de préfets et de chefs de Districts - Le Syndicat des administrateurs civils répond à la polémique
  • Groupe Sodiat - 4000 employés et familles étranglés
  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat
  • ACTUS BREVES
  • Concertation nationale - Le ministère d’Etat chargé de la Refondation toujours pas pleinement opérationnel
  • Actu-brèves
  • Actu-brèves
  • Présidence de la Refondation - Les 4 hauts conseillers à traiter comme des Chefs d’Etat
Pub droite 1

Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

A bout portant

AutoDiff