Pour le moment, aucune information exacte ne permet d'attester que l'actuel patron de la Primature quittera son poste après plus de trois années de bons et loyaux services. Cela n'empêche pas les hypothèses d'aller bon train. 4 noms se murmurent dans les discussions de salon et parmi lesquels figureraient (le conditionnel est plus que jamais de rigueur) l'un des pressentis successeur de Christian Ntsay. En premier lieu, le nom de José Vianey, président du parti RAM ou « Rassemblement pour l'Avenir de Madagascar », alimente les spéculations. Ce candidat déclaré à l'élection présidentielle de 2018 s'est désisté au dernier moment.
Ensuite, le dénommé Paul Rafanoharana serait également pressenti au poste de numéro deux de l'Exécutif. Ce dernier avait déjà occupé le poste de conseiller spécial diplomatique du Président Andry Rajoelina pendant la transition. Suite à quelques frictions avec l'entourage du Président à l'époque, il a quitté son poste de manière précoce. Parmi les noms qui reviennent figurent également celui de l'ancien secrétaire général du régime transitoire, Haja Resampa selon les indiscrétions. L'ex - SGP avait déjà été proposé par la plateforme « MAPAR » pour occuper le fauteuil de Premier ministre durant le régime HVM mais a été rejeté par le numéro un de l'Exécutif à l'époque. Enfin, le 4ème nom dans la liste des pressentis figure celui de l'actuel secrétaire général de la Présidence, Valéry Ramonjavelo.
Bilan positif
Si, et seulement si, le chef du Gouvernement quitte son poste, il ne pourrait que sortir par la grande porte. Jusqu'ici, l'actuel Premier ministre Christian Ntsay confirme son bilan positif avec une loyauté intacte envers le Président de la République, Andry Rajoelina. En témoigne les échanges tumultueux que le patron de Mahazoarivo et certains membres de son équipe ont eus avec les députés lors du dernier jour de face-à-face, la semaine dernière. Le chef du Gouvernement avait répondu vigoureusement aux députés de l'Opposition qui, selon lui, avaient tenté de le monter contre le Président de la République. Ces mêmes parlementaires avaient affirmé que le Premier ministre était « effacé » par rapport au Chef de l'Etat. Des allégations que le numéro un de la Primature avait, effectivement, réfuté avec véhémence.
« N'essayez pas de me monter contre le Président de la République. Notre relation ne connait aucune tension. C'est lui qui m'a nommé et je me dois de lui être fidèle et je partage ses visions en vue d'un meilleur développement du pays », avait soutenu, de manière ferme, Christian Ntsay devant les députés. Bien que le départ du Premier ministre à la tête du gouvernement soit encore hypothétique, l'éviction de plusieurs membres de son équipe commence à se préciser. La réponse aux spéculations sur le sujet pourrait être connue dans les prochains jours. A suivre !
La Rédaction