Publié dans Politique

Membres du Gouvernement - La descente sur le terrain continue

Publié le jeudi, 23 septembre 2021

Message bien reçu. C'est un Gouvernement d'action. Les ministres devraient marquer plus de présence sur le terrain plutôt que de rester au bureau pour réchauffer leurs sièges. Tels ont été, entre autres, les points saillants du message du Président Andry Rajoelina lors de la présentation de l'actuelle équipe gouvernementale dans la soirée du 7 août au Palais d'Etat d'Iavoloha.

 

Les ministres multiplient les descentes sur le terrain ces derniers jours. Les uns sont visibles sur les réseaux sociaux ou autres supports d'information accessibles au public tandis que les autres se font discrets. Hier, quatre ministres sont montés à bord d'un hélicoptère sur le tarmac d'Ivato pour aller visiter quelques Régions.

Une photo publiée sur son compte par le ministre de la Justice, Herilaza Imbiki, le montre aux côtés de ses collègues de la Sécurité publique, le contrôleur général de police Fanomezantsoa Randrianarison, de l'Intérieur et de la Décentralisation Pierre Houlder Ramaholimiaso, et du secrétaire d'Etat chargé de la gendarmerie, le Général de division Serge Gellé.

Périple

D'autres photos postées tard dans la journée rendent compte du passage du ministre Imbiki au Tribunal de première instance d'Antsirabe et dans la ville de Morondava. Certainement, ses pairs, quant à eux, ont effectué des visites chez leurs collaborateurs respectifs au niveau local. Une seule phrase disant que « la descente sur le terrain des serviteurs du peuple continue » assortit la photo ministérielle.

En effet, la tenue du Conseil du Gouvernement dirigé par le Premier ministre Christian Ntsay au Palais de Mahazoarivo dans la matinée de mercredi a obligé les ministres en tournée dans les Régions à rejoindre la Capitale. Ceci étant, ils ont repris leur périple national dès hier matin. Certains ont passé un week-end chargé loin de leurs familles.

C'était le cas du ministre de la Défense nationale, le Général Léon Rakotonirina, qui s'est rendu à Farafangana samedi après les actes criminels perpétrés par des bandits contre des habitants dans l'Atsimo- Atsinanana.

Eradication

Concernant toujours la question sécuritaire, les deux premiers hauts responsables de la Gendarmerie ont retroussé leurs manches sur le terrain, de nuit comme de jour. Le commandant de la Gendarmerie, le Général de division Andry Razafindrazaka, lui-même a longé la RN77 pour renforcer la lutte contre la recrudescence de l'insécurité sur cet axe.

Baomiavotse Vahinala Raharinirina, ministre de l'Environnement et du Développement durable, a été à Toamasina pour deux jours au début de la semaine. Elle y a lancé l'opération d'éradication de l'espèce de crapaud invasive qui détruit la faune locale.

Son agenda a été saturé de visites officielles comme celles sur le site industriel d'Ambatovy à Ambatovy et sur le centre de traitement des déchets à Antsarimasina. Des rencontres avec les membres des communautés de base œuvrant pour la protection des forêts ont aussi eu lieu dans la capitale économique.

Transport en cabines

Parallèlement, le ministre de l'Energie et des Hydrocarbures, Andry Ramaroson, en bon technicien, a mouillé sa chemise sur le site hydroélectrique de Namorona, dans le Vatovavy-Fitovinany, où des travaux sont en cours.

De même, la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Elia Béatrice Assoumacou, s'est absentée au bureau pour aller sur le terrain comme elle l'a fait à la Polyclinique d'Ilafy lundi dernier.

Bref, les administrés veulent des dirigeants proches d'eux et seul le contact direct avec la réalité permet aux autorités de mieux ajuster les actions à entreprendre en faveur de la population pour éviter le déphasage.

M.R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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