Publié dans Politique

332 millions $ d’aide non remboursable du FMI - La plaidoirie de Rajoelina fait mouche

Publié le jeudi, 23 septembre 2021

Fructueuse. La première rencontre entre le Président de la République de Madagascar Andry Nirina Rajoelina et la nouvelle directrice générale du Fonds monétaire international Kristalina Georgieva l’a résolument été. A l’issue de cette réunion de travail, qui s’est tenue au lendemain du retentissant discours prononcé par le Chef de l’Etat malagasy à la tribune des Nations unies, Madagascar a reçu du FMI 234 millions de droits de tirage spéciaux soit l’équivalent d’un montant de 332 millions de dollars.

Le plaidoyer de Madagascar a manifestement fait mouche. Madagascar, par le biais de son jeune président, Andry Rajoelina, a en effet plaidé pour l’effacement de la dette en faveur des pays les plus vulnérables et les plus durement touchés par les effets de la pandémie, et plaide pour un renforcement de l’accès aux financements concessionnels pour permettre à ces pays d’avancer rapidement leurs objectifs de développement. Une demande qui a trouvé une oreille attentive auprès de l’institution de Bretton Woods qui a ainsi autorisé le décaissement immédiat de ces 332 millions de dollars d’allocation spéciale non remboursable.

Les droits de tirage spéciaux ou DTS sont en général des liquidités fournies aux pays pour compléter les réserves officielles de devises et pour réaliser des projets qui relèveront un pays d'une crise importante. C’est la première fois que la Grande-île bénéficie d’une telle allocation qui sera destinée à servir la résilience du pays et à sa reprise économique post Covid-19. Le FMI a reçu son président pour s'accorder de l'utilisation de ces DTS reçus. A l'issue de cette réunion historique, les secteurs des infrastructures, des énergies renouvelables, du secteur social, de l'eau notamment dans le Sud, de la sécurité alimentaire et de la protection sociale vont bénéficier de ces allocations. Des priorités locales qu’impose la relance économique. Notons que le Président de la République de Madagascar est le premier dirigeant d’un pays reçu par la directrice générale du FMI après la pandémie.

La rédaction

Fil infos

  • Au lendemain de mai 1972 - Madagascar au rendez-vous des actes manqués
  • Antananarivo - Un concours de propreté pour les 192 Fokontany
  • Maminiaina Ravatomanga - « Nous répondons à nos détracteurs par nos valeurs »
  • Maison de force de Tsiafahy - Le meurtrier de Nanah déclaré évadé
  • Lac Iarivo et Village Artisanal - Deux projets phares pour transformer Ivato et Antananarivo
  • ACTU-BREVES
  • Actu-brèves
  • Vol de bovidés - Durcissement des peines en vue
  • Collecte de riz 2024 - L’Alaotra-Mangoro se prépare
  • Assemblée nationale - Pas de face-à-face ministres-députés avant juin

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Date maudite !
    Treize mai, date à effacer ! Ce samedi, jour pas comme tous les autres samedis, 13 mai 1972, date où les mouvements de grève des étudiants grossis par tous les élèves de la Capitale, prenaient une allure radicale, point de non retour, sur l’Avenue de l’Indépendance, devant l’Hôtel de Ville, baptisée désormais Place du Treize mai. Il y a cinquante-trois ans en ce jour du 13 mai 2025, les Forces républicaines de sécurité (FRS) chargeaient à balles réelles les manifestants à Analakely devant l’ancien Hôtel de Ville. Le sang a coulé ! Il y a eu des morts et des morts ! Les choses allaient se précipiter. Pris de panique sinon aux abois, feu Président de la République Philibert Tsiranana enchaînait des décisions qui aboutirent, au final, à la chute du régime PSD. Le Général de Division Gabriel Ramanantsoa, Chef d’ Etat-major de l’Armée prit les rênes du pouvoir suite…

A bout portant

AutoDiff