Publié dans Politique

Pollution - Antananarivo étouffe

Publié le mardi, 04 octobre 2022

Le retour de l'été rime avec chaleur étouffante et l'accumulation des particules fines dans l'air. En effet, il a été constaté que le niveau actuel des particules fines PM2.5 est presque trois fois plus élevé que le seuil recommandé par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). La situation va perdurer dans les trois prochains jours et peut-être jusqu'à dimanche, selon le bulletin du ministère des Transports et de la Météorologie pour la surveillance de la qualité de l'air à Antananarivo.

 

Quatre localités sont concernées, à savoir Ampandrianomby, Andraharo, Soanierana, Andranomena et Ambohidahy. Cette fois-ci, Ambohidahy ne figure pas en tête de liste, mais enregistre quand même une mesure de 28 µg/m3 alors que la norme de l'OMS est de 15 µg/m3. Ampandrianomby et Andraharo ont enregistré respectivement 38 µg/m3 et 35 µg/m3.

Ainsi, la qualité de l'air reste « malsaine » pour les personnes sensibles à la pollution de l'air comme les enfants, les personnes âgées, les femmes enceintes et les personnes atteintes de problèmes respiratoires et cardiaques. Le port du masque est donc suggéré pour lesdites personnes sensibles. 

La situation pourrait aussi s'amplifier pendant toute la période sèche. En effet, en plus de la reprise des embouteillages et l'augmentation du nombre de voitures en circulation avec la rentrée scolaire, les fabricants de briques dans les Communes en périphérie comme Fenoarivo, Alasora, Ambohitrimanjaka commencent aussi leur activité. S'y ajoutent les incendies et autres feux de brousse autour de la Capitale.

En rappel, l'indice de 0 à 12 µg/m3 indique une « bonne » qualité de l'air et est jugée satisfaisante et la pollution de l'air pose peu ou pas de risque. Entre 12 et 35 µg/m3, la qualité de l'air est « acceptable » sauf pour les personnes exceptionnellement sensibles à la pollution ; enfin de 35 à 55 µg/m3, elle est « malsaine » et peut affecter la santé des personnes sensibles si elles sont exposées pendant 24 heures. 

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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