Publié dans Politique

Perturbations de l’électricité à Antananarivo - Délestage tournant et non un « black-out » !

Publié le mercredi, 12 octobre 2022

Face aux nombreuses polémiques autour des prévisions de coupure de l’électricité qui sera opérée au niveau du réseau interconnecté d’Antananarivo en fin de semaine, la JIRAMA, à travers son directeur général Rivo Radanielina, a tenu à apporter quelques éclaircissements. D’emblée, le DG  de la JIRAMA explique que les techniciens de la société, en collaboration avec les partenaires, sont actuellement dans la dernière étape en vue de l’installation d’un 4ème groupe à Andekaleka. Des travaux qui s’inscrivent dans la concrétisation du « Velirano » présidentiel visant à doubler la production en électricité.

Le numéro un de la JIRAMA rappelle les nombreux avantages qui découleront de l’installation de ce nouveau générateur. « Lors de l’inauguration de la centrale d’Andekaleka par le Président Didier Ratsiraka en 1982, la puissance des deux groupes de l’époque était de 60 mégawatts. Grâce à l’installation d’un 3ème groupe en 2012 à l’initiative du Président Andry Rajoelina, la centrale a pu augmenter sa capacité de production d’électricité. Aujourd’hui, après l’installation de ce 4ème groupe, la production de la centrale dépassera les 120 mégawatts », explique – t – il. Le week – end a été choisi pour effectuer les travaux car cette période enregistre une faible utilisation de l’électricité, et durant laquelle les techniciens vont travailler jour et nuit.  Le DG de la JIRAMA assure qu’une étroite collaboration avec les Forces de l’ordre a déjà été conclue afin d’éviter la montée d’insécurité durant cette période de coupures.

Approvisionnement depuis les autres centrales 

Concernant les détails des ouvrages, la première étape consiste à l’évacuation de l’eau depuis la centrale qui durera 22 heures, puis l’installation de la vanne sphérique qui devra durer 40 heures, puis la mise en place du transformateur qui reliera le groupe avec au réseau depuis la centrale d’Andekaleka. Malgré l’arrêt des activités au niveau de la centrale d’Andekaleka, la JIRAMA assure qu’il n’y aura pas de « black – out ». En effet, les centrales comme celle d’Ambohimanambola, Mandroseza, Mandraka, Sahanivotry, Antelomita, Tsiazompaniry, ou encore la TAC Jovena continueront d’être fonctionnelles pour assurer l’approvisionnement en électricité pour Antananarivo. A cela s’ajoutent les centrales solaires d’Ambatolampy ou encore la centrale hydraulique de Farahantsana. Il y aura donc un manque d’électricité et non une absence totale. « Nous offrons toutes les garanties aux usagers que nous allons faire tout notre possible pour exécuter les travaux pendant le délai imparti », assure le DG de la JIRAMA qui annonce, au passage, une descente des responsables sur les lieux.

Pour rappel, un incendie s’est déclenché à Andekaleka en début d’année et a provoqué un arrêt total de la production causant d’énormes perturbations au niveau du réseau d’Antananarivo et qui a conduit à la décision d’accélérer la mise en place de ce 4ème générateur.

La Rédaction

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Editorial

  • Post – pillage
    Le redressement post-pillage s’organise. Une cellule du genre comité de pilotage se met en place pour étudier au cas par cas et évaluer le cas échéant les besoins en collaboration avec les représentants directs des « sinistrés ». Constatant les dégâts potentiellement dévastateurs et les ruines subies en un coup de vent par les opérateurs, le Gouvernement prend ses responsabilités. Dans les faits, l’Etat va agir en tant que facilitateur dans toutes les démarches auprès des banques ou autres institutions dispensatrices de crédit. Il (l’Etat) prendra en charge en totalité les intérêts bancaires. L’objectif étant de permettre aux opérateurs ou propriétaires victimes de vandale, de braquage ou de pillage de se remettre dans les meilleurs délais.

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