Publié dans Politique

Accès à l’énergie en Afrique - Rajoelina incite l’utilisation des sources moins chères

Publié le dimanche, 19 février 2023

Hydrauliques, solaires, et éoliennes. Le Président Andry Rajoelina invite ses pairs africains à utiliser ces ressources pour avoir de l’énergie. En marge du sommet de l’Union africaine à Addis - Abeba qui s’est achevé hier, le Président malagasy a participé à une table ronde sur la sécurisation de l'accès universel à l'énergie en Afrique, organisée conjointement par l'Union des Comores, la Commission de l'Union africaine et la Banque mondiale. C’est à cette réunion qu’Andry Rajoelina a martelé aux participants la richesse inexploitée du continent en matière de ressources pouvant être transformées en énergie.  Actuellement 40% de la population africaine, soit 600 millions d’individus, n’ont pas accès à l’énergie. 

Avec une production d’électricité de 500 à 600Mw pour 26 millions d’habitants, Madagascar figure parmi les pays africains en retard.  Pour combler cette insuffisance « Madagascar a choisi de promouvoir les parcs solaires », a partagé le Président Rajoelina. « Nous avons déployé sur 119 Districts, cette année, l'Etat va investir pour 50Mw d'énergie solaire dans 36 villes. Et dans les années à venir sur les 119 Districts, Madagascar atteindra à 100% des Districts qui seront électrifiés à travers les parcs solaires », avance le Président malagasy.

En collaboration avec la Banque mondiale, l’Etat malagasy  met en œuvre le programme de distribution de kits solaires au profit de la population. " Nous voulons être un des pays modèles sur le Continent africain, que nous allons atteindre dans quelques années, dans quelques mois, dans un an au plus tard car nous avons l'objectif de vulgariser les kits solaires dans chaque foyer soit 2 millions de foyers qui vont être dotés de kits solaires  dans tout Madagascar. Nous allons également doubler notre production en hydroélectrique et on va atteindre les 1000Mw normalement dans 5 ans grâce à l'appui de la Banque mondiale " ambitionne Andry Rajoelina, qui a été spécialement invité à présider ladite table ronde.

 

La rédaction

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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