Publié dans Politique

Parti TGV - A la recherche d'un nouveau souffle

Publié le lundi, 10 juin 2024



Un renouveau au sein du parti Tanora malaGasy Vonona (TGV) semble être nécessaire. C'est l'avis exprimé par Hery Rasoamaromaka, le secrétaire national du parti pour Antananarivo. Et ce, lors de son apparition sur une chaîne de télévision privée de la Capitale le week-end dernier. Cette déclaration intervient quelques semaines après les élections législatives dont les résultats provisoires sont attendus aujourd'hui.
Durant de cette émission spéciale, celui qui porte également la casquette de gouverneur de la Région Analamanga a fait le point sur les tendances actuelles des élections. Interrogé sur sa satisfaction par rapport aux tendances publiées par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), qui indiquent une victoire majoritaire pour la coalition présidentielle "Isika rehetra miaraka amin'i Andry Rajoelina" (IRMAR), dont fait partie le TGV, le numéro un du gouvernorat d'Analamanga a déclaré qu'il était difficile de se dire pleinement satisfait.
Il a souligné que chaque élection offre des leçons à apprendre, notamment pour les dirigeants. Bien qu'il ne doute pas que la coalition obtiendra la majorité absolue à l'Assemblée nationale, notamment grâce au soutien de plusieurs candidats indépendants, il a reconnu que dans un monde idéal, 100% des candidats présentés par le TGV auraient dû être élus. La défaite de certains candidats souligne, selon lui, des failles dans le processus de sélection des candidats qui méritent d'être corrigées. Et lui de rappeler en effet que la responsabilité dans la désignation des candidats de l'IRMAR incombait aux décideurs au sein des partis formant la coalition dont le TGV.
Hery Rasoamaromaka a également annoncé la tenue prochaine d'un congrès du TGV. Ce congrès permettra aux membres de discuter d'un éventuel renouvellement de la direction du parti. Il a admis être en poste depuis longtemps et a affirmé qu'un changement de leadership serait bénéfique. Cette nécessité de renouveau est accentuée par le fait que, hormis Rasoamaromaka à Antananarivo, tous les autres secrétaires nationaux du TGV ont été candidats aux législatives du 29 mai dernier et, bien que presque tous aient été élus, ils n'ont pas réussi à arriver en tête dans leurs circonscriptions. 
Les résultats provisoires de la CENI montrent aussi que de nombreux candidats de la coalition pour la majorité présidentielle ont souvent terminé en deuxième position dans plusieurs circonscriptions clés, y compris à Antananarivo et dans d'autres chefs-lieux de province. Ces résultats mettent en évidence la nécessité pour le TGV de se renouveler et de se réorganiser pour maintenir et renforcer sa position politique dans le pays.

La Rédaction

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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