Publié dans Politique

Présidence de l'Assemblée nationale - Marie Michelle Sahondrarimalala en pole position

Publié le dimanche, 07 juillet 2024

A la veille d'une session spéciale de l'Assemblée nationale, la course à la présidence de la Chambre basse s'annonce passionnante. Parmi les candidats, un nom émerge nettement sur la première ligne sur la grille de départ : celui de Marie Michelle Sahondrarimalala.

Issue des rangs de coalition pour la majorité présidentielle – Isika rehetra miaraka amin’i Andry Rajoelina, qui dispose de la majorité absolue à Tsimbazaza et de laquelle sera sans grand doute issu le nom du ou de la future présidente de cette Chambre, la députée élue à Fianarantsoa a tous les atouts pour franchir la ligne d'arrivée en première position et s'installer au perchoir de Tsimbazaza. 

Tout d'abord, l'argument du genre joue en sa faveur. En tant que femme, son accession à cette position prestigieuse serait un signal fort pour la représentation féminine en politique, un enjeu crucial dans la société malgache contemporaine.

Ensuite, elle partage une origine commune avec la précédente présidente de l'Assemblée, Christine Razanamahasoa, venant toutes deux de Fianarantsoa. Cette continuité régionale peut rassurer ceux qui militent pour un respect de la règle non écrite selon laquelle le poste devait revenir à un natif de Fianarantsoa si le Président et le Premier ministre revenaient à un natif des hauts plateaux et un natif du littoral. 

De plus, Marie Michelle Sahondrarimalala bénéficie de la confiance absolue du Président de la République, Andry Rajoelina. Sa nomination en tant que directrice des affaires juridiques à la Présidence témoigne de son expertise. Le Président lui a ensuite confié le poste de ministre de l’Education nationale ce qui est une marque de la confiance que lui accorde le premier, sachant que ce fauteuil est particulièrement courtisé par les politiques. 

En quittant ce poste stratégique pour se consacrer à la campagne électorale de Rajoelina, elle a montré son engagement sans faille envers les idéaux et les objectifs de son parti. Enfin, sa victoire électorale éclatante avec un pao-droa à Fianarantsoa lui confère une légitimité indéniable. Cette victoire ne fait que renforcer sa position de favorite dans cette course à la Présidence de l'Assemblée nationale.

Ainsi, à l’image d’un pilote de Formule 1 en pole position, Marie Michelle Sahondrarimalala semble avoir tous les éléments en main pour mener cette course à son terme avec succès. Les jours à venir nous diront si elle réussira à transformer cette pole position en victoire éclatante sur la piste politique de Madagascar.

 

L.A.

Fil infos

  • Hauts emplois de l’Etat - Pluie d’abrogations au ministère des Finances et celui de l’Education nationale  
  • UE- Madagascar - Vers un dégel des certains financements 
  • Actu-brèves
  • Réunion de l’OMC nationale à la Primature - Sécurité et stabilité au menu
  • Tentative de dissolution de la Fédération - Le football malgache en danger
  • Université d'Antsiranana - La paix restaurée
  • Sahara Marocain au Conseil de sécurité l’ONU - Victoire du Maroc et consécration de l’initiative d’autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine
  • Vie de la Nation - Madagascar, cobaye des politiciens
  • Perquisition au groupe Sodiat Talatamaty - Pillage et razzia sur des véhicules
  • Actu-brèves

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

A bout portant

AutoDiff