Publié dans Politique

Gouvernement Ntsay Christian - Démission validée

Publié le mercredi, 10 juillet 2024


Le Président Andry Rajoelina a signé, hier lors du Conseil des ministres, le décret acceptant la démission du Gouvernement Christian Ntsay. Après les législatives du 29 mai et l’entrée en fonction des nouveaux députés à Tsimbazaza, cette démission du Premier ministre Christian Ntsay a été attendue cette semaine. A noter que le futur chef du Gouvernement sera proposé par la coalition présidentielle, groupe majoritaire à Tsimbazaza.
Selon la Constitution malagasy dans son article 54, le Président de la République nomme le Premier ministre, présenté par le parti ou le groupe de partis majoritaire à l’Assemblée nationale. Il met fin aux fonctions du Premier ministre, soit sur la présentation par celui-ci de la démission du Gouvernement, soit en cas de faute grave ou de défaillance manifeste. Sur proposition du Premier ministre, il nomme les membres du Gouvernement et met fin à leurs fonctions. La majorité IRMAR, forte de son influence avec 84 députés, proposera donc le futur chef du Gouvernement, qui devra ensuite être validé par le Président de la République, comme le décrivent les textes en vigueur. La reconduction de Christian Ntsay n’est pas à écarter. Ce dernier occupe la tête du Gouvernement depuis 2018 et a été reconduit à ce poste à quatre reprises par Andry Rajoelina, démontrant ainsi la confiance du Président de la République en lui.
Au vu de « l’empressement » des députés à Tsimbazaza pour constituer le bureau permanent de l’Assemblée nationale, la nomination du Premier ministre ne sera pas effectuée dans l’immédiat. En attendant, les membres du Gouvernement démissionnaire, conformément à la composition gouvernementale en cours, assurent l’expédition des affaires courantes jusqu'à la formation d'un nouveau Gouvernement.
Nikki Razaf

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Editorial

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    Sur la tribune, devant la presse, au salon, sous la chaumière, au marché, sur la place publique, etc., on parle de la refondation. Dans certains cercles de réflexion, la refondation enflamme les débats. Pour les nouveaux tenants du pouvoir, faire référence à la « refondation » semble être une obligation même dans certains cas, une contrainte. D’ailleurs, le numéro un du pays arbore le titre très officiel et solennel de « Président de la Refondation de la République » ! On ne jure que par ce terme magique mais parfois quelque peu trompeur, la « Refondation ».

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