Publié dans Politique

ACTU-BREVES

Publié le jeudi, 11 juillet 2024

La modification sur la question du dépôt d’une motion de censure du règlement intérieur de l'Assemblée nationale,  rejetée par la HCC. La Haute Cour constitutionnelle (HCC) a récemment pris une décision importante concernant l'alinéa 3 de l'article 195 de la résolution n°001-2024/R visant à modifier et compléter certaines dispositions du règlement intérieur de l'Assemblée nationale. L'alinéa en question traite du dépôt d'une motion de censure et a été jugé non conforme à la Constitution par la HCC. Selon cette décision, il est nécessaire de retirer cet alinéa. En effet, l'alinéa 3 stipule que le secrétaire général devrait vérifier les conditions de recevabilité conformément à l’article 103 de la Constitution. Cependant, le Tribunal constitutionnel a souligné que cette disposition allait à l'encontre des articles 68 et 103 de la Constitution. Le Tribunal constitutionnel a expliqué dans sa décision que confier la vérification des conditions de recevabilité d'une motion de censure au secrétaire général de l'Assemblée nationale violait les articles 68 et 103 de la Constitution. Cette analyse a conduit à la conclusion que l'alinéa 3 était inconstitutionnel et devait être retiré. Malgré cette non-conformité, la HCC a jugé que les autres dispositions de la résolution étaient conformes à la Constitution. 

Création d'un comité dédié pour l'arrivée d'Emirates Airlines. L'arrivée historique de la compagnie aérienne Emirates à Madagascar, prévue pour le 3 septembre prochain, revêt une importance stratégique majeure pour le pays. En facilitant une meilleure connectivité aérienne, cette initiative ouvre de nouvelles perspectives pour le développement touristique malagasy et s'aligne parfaitement avec l'ambition de l’Etat d'atteindre la venue d’un million de touristes d'ici 2030. Cette nouvelle liaison aérienne renforce les liens déjà solides entre Madagascar et les Emirats Arabes Unis. Cette collaboration stimulera également les échanges économiques et commerciaux entre les deux nations, offrant ainsi de nouvelles opportunités de partenariat. Pour cela, un comité a été mis en place en vue de l'arrivée de la compagnie Emirates Airlines, sous l'égide de la Présidence de la République. Ce comité comprend des entités telles que le ministère des Transports et de la Météorologie, le ministère du Tourisme et de l'Artisanat - Madagascar, l'Aviation civile de Madagascar - ACM, l'Aéroport de Madagascar - ADEMA S.A., L'ASECNA, Madagascar Airlines, Ravinala Airports Madagascar, la Confédération du tourisme de Madagascar, l'Economic Development Board of Madagascar, MGH, ainsi que les services compétents de l’Etat. Ces efforts conjoints visent à assurer le succès de l'arrivée d'Emirates à Madagascar et à maximiser les avantages de cette nouvelle liaison aérienne pour le pays.

Renforcement de la lutte contre la corruption à travers une table ronde au ministère des Affaires étrangères. Le ministère des Affaires étrangères (MAE) a été le théâtre de la célébration de la journée africaine de lutte contre la corruption hier. Cet événement a réuni plusieurs départements ministériels, le BIANCO et l'Union africaine dans un effort commun pour lutter contre ce fléau. Une table ronde a été organisée avec la participation du directeur général du BIANCO, ainsi que de plusieurs directeurs des différents ministères concernés. Les discussions ont porté sur la Cellule de bonne gouvernance et la lutte contre la corruption (CBGLCC), ainsi que sur la Politique interne de lutte contre la corruption (PILCC) mise en place au niveau des 9 ministères impliqués. A l'issue de la cérémonie, les participants ont eu l'opportunité de visiter les stands des ministères dédiés à la lutte contre la corruption. Cette visite a permis d'échanger des bonnes pratiques et de découvrir les initiatives mises en place par chaque ministère pour renforcer la transparence et l'intégrité. Parmi les 9 ministères du Gouvernement malgache engagés dans la PILCC, le ministère de la Décentralisation et de l'Aménagement du territoire (MDAT) joue un rôle essentiel. Sa participation à l'exposition lors de cette journée africaine de lutte contre la corruption au MAE témoigne de son engagement envers la lutte anti-corruption et de sa volonté de promouvoir une gouvernance transparente et responsable.

Lutte contre la corruption, adopter une loi sur la protection des lanceurs d'alerte. La lutte contre la corruption à Madagascar demeure un défi majeur, car le détournement de l'argent et des biens publics persiste, mettant en péril le développement du pays. Malgré la mise en place de stratégies de base pour combattre ce fléau, il reste crucial d'adopter une loi sur la protection des lanceurs d'alerte. Le directeur du BIANCO a souligné l'importance de la participation de tous pour garantir le succès de la lutte contre la corruption. Même si des lois existent déjà, la peur des représailles dissuade souvent les individus de dénoncer les actes de corruption. Il est donc primordial d'encourager et de protéger les lanceurs d'alerte et les défenseurs des droits de l'homme.

 

Pour renforcer la transparence, il est essentiel d'instaurer une loi garantissant un accès libre à l'information, notamment en ce qui concerne les investissements publics dans chaque ministère. Cette transparence permettra aux citoyens d'être mieux informés et de jouer un rôle actif dans la supervision des fonds publics. Une mesure complémentaire proposée est l'introduction d'une taxe sur l'augmentation du patrimoine d'une personne. Cette taxe vise à lutter contre l'enrichissement illicite et à encourager une gestion plus responsable des ressources financières.

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Editorial

  • Débrayage inapproprié
    Les employés de la JIRAMA déclenchent un mouvement de grève. Sauvage ou irréfléchie ! Anachronique ou irresponsable ! Anti-économique ou contre-productive ! On hésite de quel adjectif devrait-on qualifier de façon précise cette énième grève du personnel de la JIRAMA. Quoi qu’il en soit, un débrayage dans un service public est toujours considéré comme inapproprié. Quels que soient les arguments avancés pour justifier le geste, un arrêt de travail d’un service public comme celui de la JIRAMA pénalise en premier lieu les usagers. Les clients, pour ne pas le dire la population, se voient priver de leurs besoins fondamentaux : l’eau et l’électricité. En fait, ils sont punis pour quelque chose dont ils n’ont rien à voir. Dans ce genre de situation, les innocents usagers sont toujours les premières victimes. Et éternelles victimes ! Déjà en temps « normal », ils subissent le calvaire dû aux délestages intempestifs et aux…

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