Publié dans Politique

Lutte contre le VIH/SIDA - « Il est temps d’encourager l’ouverture d’esprit » dixit Mialy Rajoelina

Publié le mardi, 22 octobre 2024


Lors de la XXe édition du colloque sur le VIH de l’océan Indien, Mialy Rajoelina a livré un discours résolument tourné vers l’avenir. Face à un auditoire rassemblant des acteurs de la santé, des Partenaires techniques et financiers (PTF), et des délégations des îles voisines, au Centre de conférence international d’Ivato, la Première dame de Madagascar a mis en lumière l’importance d’une lutte collective et régionale contre le VIH/SIDA.
Elle a salué les efforts des médecins, des chercheurs et des Partenaires techniques et financiers (PTF), rappelant que le combat contre cette maladie repose avant tout sur une collaboration efficace. A Madagascar, près de 74 000 personnes vivent avec le VIH, mais seuls 20 000 cas sont officiellement recensés. « Derrière ces chiffres se cachent des vies humaines et des familles », rappelle Mialy Rajoelina , qui donc a insisté sur la nécessité de renforcer les dépistages. Et elle d’expliquer en effet que beaucoup de personnes ignorent leur statut sérologique et continuent de transmettre le virus sans le savoir.
Plus encore, elle a appelé à une ouverture d’esprit collective, notamment sur les questions de prévention. « Ce n’est pas un sujet honteux, c’est une nécessité », a-t-elle martelé. Pour la Première dame, il est primordial d’encourager les discussions franches sur la sexualité, aussi bien à la maison qu’à l’école, afin de briser les tabous. Elle a insisté sur le rôle crucial des parents et des établissements scolaires, qui doivent être des lieux de transmission de savoir, sans réserve.
Mialy Rajoelina a également mis l’accent sur l’importance de lutter contre la stigmatisation des personnes vivant avec le VIH. « La peur et l’ignorance alimentent encore la stigmatisation », a-t-elle déploré, avant de lancer un message d’espoir aux personnes touchées : « Vous n’êtes pas seuls dans cette lutte ».
S’adressant enfin aux jeunes, elle les a exhortés à prendre leurs propres décisions concernant leur santé et à se protéger. « Votre corps vous appartient. Ne laissez jamais personne décider à votre place », a-t-elle conclu, rappelant que chaque choix compte pour l’avenir de la société.
Cette prise de parole, empreinte de sensibilité et de fermeté, résonne comme un appel à la responsabilité collective et à la solidarité. En joignant leurs forces, Mialy Rajoelina est convaincue que Madagascar et la région peuvent freiner la progression du VIH/SIDA. « Nous avons le pouvoir d’agir et le moment d’agir c’est maintenant. Ensemble nous pouvons changer des vies, ensemble nous pouvons sauver des vies », dit-elle, en concluant son discours.
Lalaina A.


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Editorial

  • Et voilà une autre …
    Un train peut en cacher un autre ! Le pays n‘est pas encore sorti de l’auberge. La triste affaire d’Ambohimalaza, qui a ébranlé les fauteuils de certains membres du Gouvernement, peine à faire tomber le rideau c’est-à-dire sans être concrètement et complètement effacée, et en voilà une autre qui vient vicier ou empoisonner l’atmosphère et secoue derechef le Gouvernement. Le temps est dur ! La Grande île traverse une zone de turbulence. De fortes secousses font tanguer le navire. Dans la précédente édition, nous avions dû déplorer que le pays, tel un grand bâtiment sans repères, va à la dérive et ce pour plusieurs cas qui sèment la panique. Le couac survenu à Ambohimalaza met en lumière les carences de gestion de certains membres du Gouvernement. Leur incapacité voire incompétence à contourner une douloureuse affaire. Une affaire qui, au final, éclabousse l’Exécutif. Sous d’autres cieux, un couac de cette ampleur…

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