Les proches du propriétaire affirment que l'ordre donné en août dernier par le Premier ministre, pour ouvrir une enquête, lors de son déplacement à Toliara, n'aurait pas eu encore d'écho. Pour être précis, aucun n'aurait voulu exécuter l'ordre une fois que le PM était retourné dans la Capitale.
« Les Forces de sécurité et le Dinabe de la région auraient fait comme s'il n'y avait pas cet ordre. Les deux entités auraient continué à régler le problème à leur manière. Enfin, aucun bœuf appartenant aux plaignants n'a été toujours relâché », a fait savoir notre source auprès de cette famille. Ce n'est pas la première fois qu'elle s'en remet de cette sorte aux dirigeants du pays pour trouver une solution rapide sur cette dépossession supposée de Jaonary.
Notons que l'affaire remonte le 25 juillet dernier. Du coup, les plaignants ont saisi le Chef de l'Etat en personne. L'homme fort du pays, sitôt qu'il avait été informé, a mandaté son chef de Gouvernement de se rendre à Toliara à ce dessein. A entendre les plaignants à l'issue de leur déplacement à Toliara le 29 août dernier, certains responsables à Morombe auraient délibérément omis de se plier à l'ordre du Premier ministre. Et ils déplorent que le feu vert aurait été donné aux Forces de sécurité et aux activistes du « Dinabe » locaux afin qu'ils résolvent à leur manière le problème.
Franck