Publié dans Politique

Vente illicite de six terrains de la CUA - 5 personnes placées sous mandat de dépôt

Publié le mardi, 03 septembre 2019

5 personnes suspectées de faits de corruption dans les ventes illicites de terrains communaux, ont été pris dans les mailles du Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO). Déférés au parquet du Pôle anti-corruption hier, ils ont été placés sous mandat de dépôt à Antanimora. Il s’agirait notamment d’un ancien responsable au niveau des domaines, d’ex-membres du conseil municipal de la CUA et d’anciens membres de l’exécutif municipal, selon des sources concordantes. Les problèmes liés à la gestion inappropriée des terrains de la Commune sont un sujet favorable aux débats dans la société malagasy.

Les cinq personnes placées sous mandat de dépôt seraient au cœur d’un énième scandale foncier, qui porte cette fois-ci sur une affaire de détournement et de vente illicite des terrains de la CUA depuis les années soixante à nos jours, commis successivement par les personnes citées, selon les informations recueillies. La procédure entachée de corruption a duré plusieurs dizaines d’années. Il leur serait notamment reproché les illicites de six terrains communaux d’une contenance totale de 09 hectares 04ares 90 centiares sis à Antsonjombe Antananarivo, dans la Capitale. Au mois d’avril de cette année, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) a été saisi d’une doléance concernant la vente illégale des terrains de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA). Des investigations ont été menées par la branche territoriale d’Antananarivo de l’organe dirigé actuellement par Laza Eric Donat Andrianirina. Une fois bouclé, le dossier a été transmis au parquet du Pôle anti-corruption des 67ha hier. Sept personnes auraient figuré ainsi dans la liste des déférés devant le juge d’instruction du PAC. Les deux autres personnes auditionnées ont sauf erreur bénéficié d’une liberté provisoire. Actuellement en fuite, un opérateur économique d’origine indo-pakistanais est également happé par cette affaire.

La rédaction

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Editorial

  • Vulgaire face-à-face
    C’est encore loin, très loin le « renouveau » ou « refondation », c’est selon. Annoncé avec tam-tam sur les stations de radio et de télévision nationales ou même privées, le face-à-face entre le Gouvernement et les députés de l’Assemblée nationale devait avoir lieu le lundi 17 novembre. En réalité, cinq membres du Gouvernement ont été convoqués par les élus du peuple à savoir les ministres des Travaux publics, de la Santé publique, de l’Education nationale, de l’Energie et des Hydrocarbures, de l’Eau, de l’Hygiène et de l’Assainissement et de la Décentralisation. En tout, six départements clés autour desquels s’articule le bon déroulement du quotidien du peuple. Jusque-là, rien de répréhensible ni d’objection ! C’est un droit constitutionnel prévu par la loi fondamentale que les représentants du peuple « convoquent » des membres de l’Exécutif et cela afin de rendre compte des stratégies que lesdits ministres convoqués entendent entreprendre afin…

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