Publié dans Politique

Ambanja - Découverte d’un champ de cannabis de 60ha !

Publié le vendredi, 25 octobre 2019

Le quartier des 67 ha, un champ de cannabis. C’est la totalité de la superficie  de la plantation de chanvre malagasy découverte par la Gendarmerie nationale dans la partie Nord de la Grande île. C’est dans le cadre de l’opération « Jamala » effectuée durant ce mois d’octobre que les Forces de l’ordre ont pu faire main basse sur cette « affaire juteuse » connue de tous à Analabe Ambanja Sambirano (DIANA).  Bien que cette plantation soit camouflée dans la forêt, il est insensé de croire que personne n’est au courant de son existence. Equivalente de 60 terrains de football, la superficie totale où est cultivé le chanvre pourrait bien être visible en hauteur. Mais, personne n’a pipé mot et tout le monde n’a vu que du feu sinon comment expliquer la quiétude des planteurs et des collecteurs en faisant  leurs sales besognes durant ces années. Pareillement pour le transport des produits dont la récolte avoisine 60 tonnes à chaque période de « cueillette » et empaquetée dans des sacs jutes avant d’être transbordée dans d’autres lieux.

Un rendement d’une tonne par hectare en somme. Il a fallu les cris de détresse  des habitants dans cette partie de l’île sur  l’insécurité galopante qui y sévit pour que des langues se délient. D’où  cette opération diligentée  par la Gendarmerie ayant abouti à la découverte de la vaste plantation. Les Forces de l’ordre ont procédé à la destruction de celle-ci et brûlé la production saisie sur place.
Au début du mois, la Gendarmerie a aussi découvert dans la même zone 2,5 ha de plantation de cannabis et autant de tonnes de produits. Dans la partie sud de l’île, plus précisément à Ampanihy Ouest, les gendarmes de la localité ont, eux aussi, réussi un joli coup le mois de juillet dernier par la découverte et destruction d’une plantation de 25ha de cannabis.  A priori, les autorités livrent une lutte sans merci contre ces individus sans scrupules qui s’adonnent à des pratiques illégales.
La Rédaction

Fil infos

  • Groupe Sodiat - Tous les comptes bancaires de ses sociétés bloqués ! 
  • Coopération bilatérale - D’Antananarivo au Grand Sud, Paris lance des projets inclusifs à Madagascar
  • APMF - Le personnel lance un ultimatum
  • Assises des partis politiques - Une transition de trois ans et un partage de sièges
  • Antananarivo sous les eaux - L’héritage de nos choix collectifs
  • Perquisitions abusives et musclées - Les Forces de l’ordre invoquent la sûreté de l’Etat
  • RN7 en chantier  - Le calvaire jusqu’à la fin des pluies
  • A défaut d’armes et d’argent cachés - Pillage et vandalisme à Mantasoa
  • Lutte contre la corruption - L’ENMG plaide pour une transmission rapide des preuves
  • Groupe Sodiat - Des comptes réduits à zéro

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

A bout portant

AutoDiff