Par la suite, le Président a fait un bref discours adressé particulièrement aux familles des victimes. Il a assuré que le sacrifice des 48 martyrs, ainsi que des centaines de blessés qui ont versé leur sang, ne sera pas vain et qu’ils resteront à jamais dans la mémoire collective.« Nous avons désormais un devoir envers ces victimes, celui d’avancer ensemble et de mener le pays sur la voie de l’émergence », a déclaré le Président avec détermination. Pour l’homme fort du pays, le développement est le meilleur aboutissement de la révolution qu’il a menée pour combattre la dictature.
Une lutte pour le changement
Au passage, le numéro un de l’Exécutif a déploré les mensonges qui sont volontairement véhiculés autour de cette journée sombre du 7 février. Il a fait particulièrement allusion à la responsabilité de ceux qui ont commis ce carnage. « Cela fait désormais partie du passé mais la vérité ne peut être noyée dans les mensonges », a – t – il martelé. Le leader de la révolution de 2009 a également souligné que son arrivée au pouvoir aujourd’hui n’est pas fortuite et est en partie le résultat de la lutte pour le changement mené par tous les partisans qui l’ont soutenu.
Après cette cérémonie, les membres de l’association AV7, qui rassemble les victimes du 7 février, ont pris la direction d’Ambohimanga pour effectuer un reboisement.
Un programme qui n’est pas anodin car est aussi en mémoire des personnes décédées, tombant sous les balles de la garde présidentielle de l’époque. Parmi les personnalités présentes, hier, figurent le nouveau maire d’Antananarivo, Naina Andriantsitohaina, les parlementaires issus du MAPAR.
La Rédaction