L’idée étant de permettre à la JIRAMA de réduire ses dépenses en termes de carburants. Effectivement, la Société nationale d’eau et d’électricité s’est plainte à maintes reprises des prix élevés appliqués par les fournisseurs de la compagnie, causant notamment un coût de revient plus élevé. Cette autorisation vient ainsi s’ajouter aux permis d’importation et de transport déjà en possession de la JIRAMA, depuis l’année dernière. Pour ce premier essai, l’entreprise aura deux mois pour importer du carburant à partir du mois prochain. « En parallèle avec cette autorisation, les prix à la pompe seront surveillés et suivis de près pour éviter tout abus, gabegie ou toute tentative de corruption qui pourraient survenir », tel qu’il est notifié lors du dernier Conseil des ministres.
Pour rappel, la JIRAMA a toujours eu des problèmes avec ces contrats de fourniture en carburant. En 2018, un appel d’offres international a notamment été lancé pour trouver un fournisseur de carburant à la compagnie, mais en vain. Cette société d’Etat espère alors avoir trouvé « LA » solution à ces problèmes, et faire un peu d’économie. Elle en a vraiment besoin pour pouvoir se redresser dans le deux prochaines années.
Rova Randria