Société

Le nombre de cas de suicides chez nos jeunes commence à devenir inquiétant. Actuellement, le contexte socio-économique et la cherté de la vie s'ajoutent aux causes du désespoir menant vers le suicide des adolescents à Madagascar. Les jeunes, âgés de 18 à 23 ans, prennent de plus en plus conscience très tôt de la situation financière de leurs parents et familles. Par conséquent, ils en arrivent à la conclusion de ne jamais pouvoir s'en sortir et décident d'en finir avec leur vie. Les jeunes sont enclins à la dépression et sont plus fragiles que les adultes. Cette dépression, issue des…
Ikongo parmi les localités fortement frappées. Le passage des cyclones Ana, Batsirai et Emnati en 2022, à Madagascar, n’a pas épargné ce District de la Région Fitovinany, si l’on tient compte des dégâts humains et matériels considérables. La réhabilitation post-cyclonique y avance lentement. Toutefois, quatre écoles complètement détruites par ces 2 cyclones viennent d’être dotées de 8 salles de classe flambant neuves et ce répondant aux normes anticycloniques. Il s’agit d’infrastructures plus résistantes, construites via l’approche « HIMO » structurée ou Haute intensité de main-d’œuvre de l’Organisation internationale du Travail (OIT). Ces nouvelles infrastructures sont implantées à Ambahimaragna, Amboangisay, Antavolo…
Le viol, cet acte barbare qui a toujours existé depuis la nuit des temps, n’est pas en passe de disparaître. Pire, à Madagascar, il gagne encore de l’ampleur avec un terrain favorable à cause de la l’implication des proches, des amis et de la société en général. Cela favorise le non-aboutissement des dénonciations jusqu’aux peines de condamnation.Selon les derniers chiffres annoncés par l’UNICEF, seulement 19% des cas sont dénoncés et que le reste, soit camouflé ou réglé à l’amiable entre les familles des victimes et des violeurs.Une société complaisante voire complice, responsable du faible taux de sanction. D’ailleurs, le taux…
L’insécurité se répand à Madagascar. Chaque jour, plusieurs plaintes sont reçues au niveau de la Gendarmerie et la Police nationale, les Fokontany. Chaque jour, des faits relatifs à ce phénomène remplissent les informations dans les médias autant que les réseaux sociaux. Des vols à la tire, vol des zébus, attaque à main armée, assassinats, kidnappings,… Toutes les formes d’insécurité sont présentes dans le pays. Et la population ne cesse de revendiquer la mobilisation des Forces de l’ordre.
L’aéroport de Toliara a été le théâtre d’une saisie d’un lot d’armes et de munitions le lundi de Pâques dernier. Les faits se sont déroulés vers 10h du matin lorsque les agents de la douane dudit aéroport ont interpellé un passager d’un vol d’Air Austral en provenance de La Réunion, un métis de nationalité malagasy, pour transport illégal d’armes à feu d’importation. En effet, les douaniers, lors d’un contrôle, ont découvert dans la valise de ce passager, des armes de 3e catégorie et qui sont composées de dix fusils de chasse de calibre 12, ainsi que divers lots de munitions…
La Police a également fait communiquer un bilan du récent week-end pascal dernier. En effet, 59 personnes ont été interpellées pour diverses infractions par les commissariats de l'Atsimondrano, de l'Avaradrano mais surtout aussi de Tsaralalàna dans la Capitale. En fait d'infractions, l'on dénombre 34, rien qu'au niveau du commissariat central de Tsaralalàna. Et parmi les faits les plus marquants, l'élimination d'un agresseur de personnes qui rentraient d'une excursion aux 67ha.
L'insécurité ne cesse de s'étendre et s'amplifier dans plusieurs quartiers de la Capitale. En effet, profitant des embouteillages et le ralentissement du trafic, les bandits choisissent maintenant les zones où des bouchons persistent afin d'effectuer leur sale besogne. Après l'axe Anosibe-Anosizato, c'est le tronçon de rue près du CENAM (Centre national de l'artisanat malagasy) au 67 Ha qui est le dernier terrain de chasse des détrousseurs. De préférence, ils ciblent les « taxis-be ». Munis d'armes, ils détroussent les voyageurs en possession de téléphone portable, sac à main, argent liquide,... L'action se passe en quelques minutes, les malfrats, profitant du…

Fil infos

  • Groupe Sodiat - Tous les comptes bancaires de ses sociétés bloqués ! 
  • Coopération bilatérale - D’Antananarivo au Grand Sud, Paris lance des projets inclusifs à Madagascar
  • APMF - Le personnel lance un ultimatum
  • Assises des partis politiques - Une transition de trois ans et un partage de sièges
  • Antananarivo sous les eaux - L’héritage de nos choix collectifs
  • Perquisitions abusives et musclées - Les Forces de l’ordre invoquent la sûreté de l’Etat
  • RN7 en chantier  - Le calvaire jusqu’à la fin des pluies
  • A défaut d’armes et d’argent cachés - Pillage et vandalisme à Mantasoa
  • Lutte contre la corruption - L’ENMG plaide pour une transmission rapide des preuves
  • Groupe Sodiat - Des comptes réduits à zéro

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

A bout portant

AutoDiff