Société

« Il y a urgence ! Les sources d’informations se ferment ». Cette publication d’une consœur journaliste concernant le non-accès aux informations au sein du ministère de la Santé publique (MinSan) ainsi que de ses branches et organismes rattachés, en dit long. En fait, aucun reportage dans le secteur de la santé ne peut se faire, ces derniers temps, sans l’autorisation du ministère de tutelle. Il en est de même pour les recoupements d’information, lesquels nécessitent des demandes au préalable ou des « va-et-vient » dans plusieurs directions et services. Aucun recoupement via des appels téléphoniques n’est possible à cet …
Lancées le 22 mars dernier à Anosy avec une exposition de photographies ainsi que des consultations médicales gratuites pour les familles des anciens combattants, les cérémonies de commémoration en l’honneur des nationalistes tombés durant les événements du 29 mars 1947 visant l’accès à l’indépendance de Madagascar continuent.
Destinés pour le traitement des cas de malnutrition aiguë sévère ou modéré. Les « Plumpy nut » et « Plumpy sup » sont des aliments thérapeutiques dédiés à la réhabilitation nutritionnelle des enfants âgés de plus de 6 mois ainsi que des adultes malnutris. Interdits de vente, ces produits sont fournis gratuitement pour les enfants traités dans les centres de récupération nutritionnelle. Pourtant, bon nombre de vendeurs en ligne les proposent librement sur les réseaux sociaux, dont le prix varie de 1.000 à 3.000 ariary l’unité, avec 10 pièces au minimum. Les vendeurs peuvent même livrer jusqu’à 300 pièces à…
60 % des professeurs d’éducation physique et sportive (EPS) exerçant dans les collèges d'enseignement général (CEG) et lycées ont plus de 50 ans. Par conséquent, il n'y aura peut-être plus d’enseignant œuvrant dans cette discipline dans dix ans, selon le directeur de l'Académie nationale des sports (ANS), M. Jean Claude, lors d'une rencontre et un débat autour du sport qui s'est tenue en fin de semaine à Ampefiloha, dans le cadre de la première édition de la « Rencontre de l'ANS ». Leur nombre est encore largement insuffisant. Si la norme internationale requiert un professeur d’EPS pour 30 élèves, à…

Santé - 50.000 tuberculeux à Madagascar

Publié le dimanche, 26 mars 2023
En ce premier trimestre de l’année, le nombre de personnes atteintes de la tuberculose a encore augmenté à Madagascar. Pas moins de 50.000 personnes sont déjà touchées par cette infection, contre 20.000 en 2022 durant la même période.Par exemple, en ce mois de mars, la Région de Betsiboka a déjà enregistré 200 cas. Cela a été évoqué par le ministère de la Santé publique lors de célébration de la Journée mondiale de la lutte contre la tuberculose.Les raisons de cette hausse sont multiples comme la pandémie du coronavirus, le conflit en Ukraine et le manque de dépistage.En effet, les services…
Début de la campagne le 10 mai 2021. En près de 2 années de vaccination contre la Covid-19 à Madagascar, 2 779 141 personnes se sont fait vacciner au niveau national, soit 9,29% de la population. 2 341 490 personnes ont reçu plus d’une dose de vaccin et sont considérées comme complètement vaccinées, soit 7,81% de la population, selon les chiffres à la date du 22 mars 2023 émanant du ministère de la Santé publique (MinSan). « Nous sommes encore loin de l’objectif fixé qu’est de vacciner 50,5% de la population jusqu’à la fin 2023, alors que le virus circule…
50 % des heures complémentaires pour les Professeurs agrégées et 75 % des vacations, 2ème tranche, pour le compte de l'année 2018-2019 n'ont pas encore été payées, en plus des arriérés durant les années universitaires 2020-2021 et 2021-2022. Cette situation affecte l'enseignement au niveau de l'université d'Antananarivo, selon le Professeur Sammy Grégoire Ravelomanantsoa, président du Syndicat des enseignants-chercheurs et chercheurs- enseignants (SECES Tanà). 60 % des cours sont assurés par les vacataires. Actuellement, ces deniers commencent à abandonner leurs postes, faute de paiement de leurs dus. Le dernier recrutement massif de Professeurs titulaires au niveau de l'université d'Antananarivo date de…

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Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

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