Société

Covid-19 à Madagascar - Un taux de guérison de 91 %

Publié le vendredi, 18 septembre 2020
Jusqu’à hier, 14 587 personnes testées positives au coronavirus ont recouvré la santé dans la Grande île. Le Centre de commandement opérationnel (CCO) - Covid-19, Ivato, enregistre ainsi un taux de guérison à 91,33 % avec 15 971 cas positifs déclarés depuis le 19 mars, date de la première contamination au virus à Madagascar. Ce bilan demeure positif pour les personnels de santé luttant quotidiennement aux côtés des patients. Effectivement, d’une manière générale, les gestes barrières et les prescriptions médicales ont été bien suivis. Ainsi, en suivant les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), un patient est déclaré…
Un site est prêt à accueillir les commerçants ayant des documents légaux. La Municipalité est actuellement en train d’en organiser. Afin de rétablir la fierté et de restaurer la dignité de la ville des mille, la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) a procédé, hier, à la poursuite des commerçants occupant le devant du building Ramaroson. Par contre, ces derniers ont refusé de quitter les lieux et ont observé une grève. Un affrontement est ainsi né dans cette confusion. Des opportunistes ont profité de l’occasion pour mener une émeute. Par conséquent, une dizaine de commerçants ont été emmenés à l’Hôtel de ville…
Le sang a de nouveau giclé sur la route ! Vers 19h30 mercredi, la localité d’Ankadikely était le théâtre d’un carambolage spectaculaire, qui avait d’ailleurs causé la mort d’un motocycliste d’une vingtaine d’années. Il a succombé des suites d’un traumatisme crânien sévère pourtant il a porté un casque. Deux autres furent blessés mais leur état n’est pas à craindre, selon la Police. Trois motos s’étaient donc télescopées à grande vitesse sur une chaussée en pente qui passe à proximité d’une station-service du quartier.
« Comment respecter des lois que les citoyens ne connaissent même pas ». C’est avec ce propos que le maire de la Capitale, Naina Andriantsitohaina, a résumé le lancement officiel du Code municipal d’hygiène (CMH). En effet, cette règlementation qui régit la ville existe depuis bien longtemps, mais aucune application n’a été ni mise à jour ni encore faite avant cette année. L’hygiène et l’assainissement sont au centre des défis de la Commune urbaine d’Antananarivo.
Requêtes entendues ! Les parents d’élèves ont poussé un ouf de soulagement suite à la décision prise en Conseil des ministres en date du 16 septembre, relative à l’année scolaire 2020-2021. « Je suis apaisée après que le Président de la République a rendu effective la gratuité de l’éducation auprès des établissements publics. Désormais, nous ne serons plus contraints de payer une somme conséquente pour la scolarité de nos enfants », se réjouit Suzanne R., mère de famille résidant à Andranomanalina.
Lors du Conseil des ministres datant d’avant-hier, l’amélioration de la qualité de l’éducation à Madagascar a été le mot d’ordre. Etre fonctionnaire et avoir une expérience de 6 ans dans l’éducation sont les critères annoncés pour le recrutement des enseignants au niveau des établissements scolaires publics. Le milieu éducatif demande également plus de maturité de la part des enseignants et dorénavant un âge minimum de 30 ans est requis. Les compétences des éducateurs des EPP, CEG et lycées ont été longtemps remises en question.
Interdit. Le « Famadihana » (retournement des morts) fait partie des coutumes malagasy, notamment dans les hautes terres centrales. Cette tradition se pratique notamment entre juillet et septembre. Mais avec l’état d’urgence sanitaire décrété à Madagascar à cause de la pandémie de Covid-19, cette coutume reste en suspens. « L’on ne peut pas maîtriser la propagation du coronavirus durant le "Famadihana", avec la foule au rendez-vous. Nous sommes encore en plein état d’urgence sanitaire malgré le déconfinement progressif. De plus, le Président de la République n’en a pas parlé lors de sa dernière intervention », s’exprime le Général Elack Olivier…

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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