Société

Coup de tonnerre. Un médecin-inspecteur du nom de D.R., âgé de 53 ans, exerçant à Toamasina et qui a été testé positif au Covid-19 après une analyse PCR, a été admis au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Morafeno, samedi dernier. A son arrivée à l’hôpital, il n’a pas présenté de formes symptomatiques graves requérant un appareil respirateur. Les personnels de santé ne lui ont diagnostiqué que quelques signes du coronavirus. Le lendemain de son arrivée auprès de cet établissement sanitaire, c’est-à-dire hier, le chef de service est venu lui présenter ses encouragements après avoir fini son service. Or, grande fut…
Mercredi matin dernier, un petit commando de la Police, sur la base d’un renseignement et de preuves formelles sur l’identité du suspect à arrêter, fut dépêchée à Ambatofotsy par le Commissariat central de Tsaralalàna. Sa cible : l’un des présumés complices de Lamà, et dont la tête du premier a été également mise à prix. Cette information a été révélée par une source au niveau même de la Police. En effet, J. aurait été dénoncé par un co-détenu, un ami à lui, lors d’une période où tous les deux se sont connus lorsqu’ils ont séjourné ensemble à la Maison de…
6ème vague. L'accueil des maîtres-FRAM dans la famille des fonctionnaires se poursuit. Hier, le ministère de l'Education nationale et de l'Enseignement technique et professionnel (MENETP) a officialisé le recrutement de 4 000 enseignants dont 374 vaquant dans la Région d'Analamanga comme agents de l'Etat. Andriamanana Josoa Iarintsambatra Rijasoa, numéro un dudit ministère, leur a remis en main propre leurs contrats de travail. Ces enseignants vont désormais recevoir un bon de caisse venant du Trésor public en guise de compensation mensuelle dans quelques temps, une fois toutes les démarches administratives achevées.
Durant la journée du jeudi dernier, de 8h au 18h, les laboratoires d'analyse, à savoir le Centre d'infectiologie Charles Mérieux (CICM) et l'Institut Pasteur de Madagascar (IPM) ont passé 312 tests PCR. Les résultats ont révélé 43 nouveaux cas confirmés de coronavirus. Selon le Professeur Vololontiana Hanta Marie Danielle, 5 parmi ces nouveaux cas ont été identifiés à Antananarivo, plus particulièrement à Anjanahary où 4 porteurs du virus ont été recensés. Le cinquième a été localisé à Manjakaray. Les 38 autres personnes infectées proviennent par contre de Toamasina.
Le nombre des personnes testées positives au Covid-19 va bientôt grimper en flèche. Selon le personnel médical en charge des patients du Covid-19, le pic épidémique est prévu dans une dizaine de jours voire deux semaines pour Madagascar. « Des paramètres ont été évalués avant de mettre un point sur cette date du pic qui n’est jamais modélisé avec justesse pour diverses raisons. Cette prévision indique également que le nombre des personnes identifiées positives au Covid-19 pourrait atteindre de 1 à 600 infectés dès la semaine prochaine », souligne-t-elle. Cette tendance haussière s’est accentuée dès la semaine du 11 mai…
Dénoncé par Lama peu de temps avant sa mort, son complice en cavale, l’Indien Divalarhoussen Raza Mamod aurait été appréhendé dimanche dernier aux Comores. Comme tous les autres bras-droits de Lama, la tête du fugitif est mise à prix : une prime de 200 millions ariary attend tous ceux qui mettront la main sur lui. C’est notre confrère d’une chaîne de télévision privée comorienne qui a révélé l’information sur sa récente mise en captivité. Actuellement, l’homme serait donc entre les mains des enquêteurs de la Gendarmerie des Comores, dans l’attente que leurs homologues du pays ne viennent l’y rechercher, et…
Cela fait une semaine que Norbert Ramandiamanana alias Lama ou encore Baina, recherché depuis une vingtaine d’années, a été exécuté par les Forces de l’ordre à Analamahitsy cité. Depuis, la maison où ce kidnappeur s’est réfugié régulièrement avant son arrestation, est actuellement laissée à l’abandon. « Personne n’a plus accès à cette maison depuis la capture de Lama, mercredi dernier. Le locataire dénommé Njaka qui l’a hébergé et qui a été identifié comme étant son cousin par la Gendarmerie, a été également arrêté. Quant à sa femme et ses trois enfants, ils sont partis à l’étranger bien avant cette histoire,…

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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