Société

Un camion plateau a transporté deux voyageurs clandestins à Antsirabe, lundi dernier, vers 16heures de l’après –midi. Le conducteur a fait descendre ses voyageurs avant l’entrée du barrage sanitaire de la ville afin de ne pas éveiller les soupçons. Toutefois, les riverains ont vu la manœuvre et ont alerté les responsables locaux qui se sont déplacés sur le lieu afin de vérifier les faits et mener l’enquête. Ces « passagers clandestins » viennent d’Antananarivo tandis que le camion venait de Toamasina, d’après l’audition des clandestins qui ont profité de l’autorisation du camion de marchandises pour s’y engouffrer moyennant certainement d’une…
Deuxième décès lié au coronavirus. Tard dans la soirée du lundi dernier, un communiqué publié par l’entreprise minière d’Ambatovy, Toamasina a annoncé le décès de l’un de ses employés atteints du coronavirus, hospitalisés sur le site. La nouvelle s’est vite répandue sur les réseaux sociaux notamment sur Facebook, sans que le Centre de commandement opérationnel - Covid-19 Ivato, institution officielle habilitée à partager de telle information l’affirme. Cette dernière a attendu le rendez-vous de 13h à la Télévision Malagasy pour confirmer la mauvaise nouvelle.
En ce temps où la pandémie du Covid-19, qui venait de faire une victime, crée la psychose dans la Capitale, le moindre fait suspect ayant trait à une quelconque maladie, suffit à provoquer la panique. C’était le cas à Ankazomanga, vers 8h, hier matin. Un chef de famille de 62 ans, chauffeur de son état, a subitement perdu connaissance juste tout près d’une pharmacie du quartier. Mais avant de s’écrouler ainsi, il a d’abord fait une crise se traduisant par une dyspnée aiguë. Du coup, les passants se sont affolés. Personne n’a osé s’approcher de la victime, les gens lui…
Premier cas de coronavirus à Majunga. Un homme âgé de 34 ans, employé du ministère de la Justice, basé à Antananarivo et envoyé en mission à Mahajanga, a été testé positif au Covid-19. Arrivé dans la ville des fleurs le 11 mai dernier, il s’est avant tout présenté au niveau du Centre de commandement opérationnel (CCO) - Covid-19 Boeny. Et en suivant les procédures locales, un prélèvement lui a été effectué par l’hôpital Manarapenitra de Mahajanga et dont les échantillons ont été envoyés à Antananarivo. Toutefois, le résultat dudit test PCR n’est parvenu au CCO Boeny que dimanche dernier, soit…
L’épisode après-Lama semble être riche en rebondissements à propos de l’industrie du kidnapping au pays. Car en marge de l’élimination de ce dangereux bandit et de son frère mercredi dernier dans la Capitale, la Gendarmerie a également procédé à une vague d’arrestations, soit une vingtaine de suspects au total. Parmi ces derniers figurent un gendarme de première classe en exercice et une femme incriminée de complicité. Déférés au Parquet d’Anosy samedi dernier, ce membre des Forces de l’ordre avait été placé en détention provisoire à la prison de Tsiafahy, tandis que son co-accusée l’est à Antanimora.
Il n'était pas un simple musicien, et ceux qui l'ont côtoyé peuvent l'affirmer. Il était surtout un père, un frère, un confident avec qui l'on peut compter, surtout avec ses conseils - que ce soit concernant la musique ou la vie en général. La disparition de Sefo Nonoh ou Nirina Bruno Ramamonjison vendredi dernier a donc été comme un coup de tonnerre au cœur des fans, des artistes mais surtout des familles. Ce bassiste connu pour son grand cœur, en donnant toujours le meilleur de lui-même à chaque apparition - que ce soit en studio ou sur scène, nous a…
Comme en mai 1972, la chute de l’ex-président, ou l’amiral Didier Ratsiraka a été occasionnée par une révolte populaire se déroulant essentiellement sur la Place du 13 Mai à Analakely. A l’époque, la grève générale illimitée fut orchestrée par les Forces vives ou le « Hery velona Rasalama » à la tête desquelles se trouvait le professeur Zafy Albert, et a duré plusieurs mois après son éclatement en juin 1991, sans oublier bien sûr le carnage du 10 août à Iavoloha. Après cet épisode sanglant, il y eut l’installation, d’abord d’un Gouvernement transitoire, enfin l’écartement définitif de l’amiral du pouvoir…

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Editorial

  • Vulgaire face-à-face
    C’est encore loin, très loin le « renouveau » ou « refondation », c’est selon. Annoncé avec tam-tam sur les stations de radio et de télévision nationales ou même privées, le face-à-face entre le Gouvernement et les députés de l’Assemblée nationale devait avoir lieu le lundi 17 novembre. En réalité, cinq membres du Gouvernement ont été convoqués par les élus du peuple à savoir les ministres des Travaux publics, de la Santé publique, de l’Education nationale, de l’Energie et des Hydrocarbures, de l’Eau, de l’Hygiène et de l’Assainissement et de la Décentralisation. En tout, six départements clés autour desquels s’articule le bon déroulement du quotidien du peuple. Jusque-là, rien de répréhensible ni d’objection ! C’est un droit constitutionnel prévu par la loi fondamentale que les représentants du peuple « convoquent » des membres de l’Exécutif et cela afin de rendre compte des stratégies que lesdits ministres convoqués entendent entreprendre afin…

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