Société

Le cauchemar revient dans le Fokontany de Tsimialonjafy Mahamasina et ses environs. Après la forte précipitation de jeudi dernier, un bloc de rocher a détruit une maison en bois. Bien qu’aucun décès ni de blessé n’ait été enregistré, les habitants sont terrorisés. Hier, l’équipe du Bureau national de gestion de risques et des catastrophes (BNGRC), accompagnée de la Préfecture de police d’Antananarivo, du Corps de la protection civile et des sapeurs-pompiers ont effectué une descente sur terrain. Afin de prévenir la population, ils ont placé une centaine de drapeaux rouges sur les lieux où le risque d’éboulement est très élevé.…
Faute de lumière, la plupart des quartiers de la ville d’Antananarivo se trouvent dans le noir. Les points lumineux qui servent d’éclairage public disparaissent de jour en jour voire n’existent plus. Soit les poteaux électriques ne sont pas équipés de lampes, soit les ampoules sont brûlées et attendent que le miracle arrive afin qu’elles se rallument. C’est à cela que se résume la situation à Andavamamba, 67 Ha, Ankorondrano, Analamahitsy, et tant d’autres quartiers fréquentés 24h sur 24 et 7 jours sur 7. Par conséquent, l’insécurité y règne, les rues et ruelles deviennent des zones rouges, et il est impossible…
 Pour cette année 2020, la majorité des jours fériés, plus précisément 13 dates sur les 15 inscrites dans le calendrier, tombent en fin de semaine et week-end. Le 8 mars, célébration de la journée de la femme, le 29 mars, jour des martyrs, le 24 mai de l’Id al Fitr, et la Toussaint du 1er novembre tombent un dimanche. Pour les autres dates restantes à savoir le 1er mai, jour du travail, le 26 juin fête de l’indépendance, le 31 juillet de l’Id al Adha, le 25 décembre, Noël et le 1er janvier 2020, on pourrait profiter d’un long week-end…
Comme à chaque période de fin d’année, l’HJRA à Ampefiloha publie un bilan des victimes durant les festivités de la Saint-Sylvestre 2019-2020, toutes causes confondues, et du moins provisoirement. Ainsi, on a enregistré 3 morts et plus de 125 consultations entre le 31 décembre 2019 et le 1er janvier 2020. Notons que le chiffre est en légère baisse par rapport à l’année précédente où l’on a enregistré 196 consultations médicales.
Alors qu’on les a attendus depuis l’année dernière, ce n’est que dans le courant de cette nouvelle année 2020 que certains grands procès seront au rendez-vous. A la barre, des personnalités dont les noms ont défrayé la chronique pour abus et fraudes durant l’ère H. Rajaonarimampianina. Et pas des moindres. Un ex-conseiller spécial (encore) du Président sortant et non moins opérateur économique, en l’occurrence Mbola Rajaonah devra être bientôt jugé. Il sera dans la gueule du Pôle anti-corruption (PAC) des 67 Ha.
Scène tragique de jalousie au jour du Nouvel an, vers 2h du matin dans la localité d’Ivato. Un homme, encore jeune, a été assassiné. Un gendarme lui avait tiré dessus, presque à bout portant, pulvérisant ainsi la tête de la victime. Une plaie béante a pu être observée à l’endroit. D’après l’information, le gendarme en cause serait alcoolisé lorsqu’il a commis l’acte dans un bar. Il n’aurait pas supporté de voir son présumé rival en train séduire sous ses yeux sa compagne supposée, qui n’est autre que la tenancière de ce bar.
24h après les autopsies, l’heure est venue pour quitter la morgue d’Ampefiloha. Ces autopsies des corps du motocycliste suisse d’une trentaine d’années et de sa compagne malagasy, tous deux tués tragiquement lors d’un accident, à Ivato dimanche dernier, n’ont pris fin que vers le début de l’après-midi, hier. C’était dans ces circonstances que les proches de la jeune femme ont emmené sa dépouille vers Ambositra, sa région natale. Notons que la poignée de personnes présentes n’ont voulu faire aucun commentaire sur cette affaire.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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