Société

« Nous avons pris en compte les revendications des enseignants, entre autres la révision de l’indemnité du logement, l’augmentation des postes budgétaires, les conditions d’intégration ou encore l’amélioration de leurs conditions de vie. Toutefois, certaines de ces requêtes ne relèvent pas uniquement de la compétence du ministère de l’Education nationale (MEN). Nous les avons déjà transmises aux autorités compétentes, lesquelles sont sollicitées à prendre leurs responsabilités », a informé hier Mbolameva Malazanomenarivony, directeur régional de l’Education nationale (DREN) Analamanga.
La méfiance d’un simple vendeur de bœufs a permis de déjouer une tentative d’escroquerie dans la Commune rurale d’Analavory, District de Miarinarivo, Région d’Itasy. Le 7 octobre dernier, un homme âgé de 37 ans s’est présenté pour acheter des bovidés, avec sur lui une somme de 1,7 million d’ariary. A première vue, rien d’anormal. Mais en y regardant de plus près, les billets qu’il proposait n’étaient que de grossières imitations. L’acheteur, loin d’être dupe, a aussitôt flairé l’arnaque. Sans perdre de temps, il a prévenu la Police d’Analavory, qui est intervenue rapidement. Pris de court, le suspect n’a même pas…
« Aidez-nous à rentrer chez nous ! ». Tels sont les cris lancés par les 21 Malagasy bloqués au Cambodge depuis trois mois. Ils ont quitté le pays après un éventuel recrutement, proposant des soi-disant emplois stables. Mais la situation a pris une autre tournure. « Dès notre arrivée, nos passeports nous ont été confisqués. Nous avons été enfermés et forcés à travailler comme des esclaves. Nos journées de travail dépassent les 12 heures, avec à peine de quoi manger, sans soins médicaux, sans repos », se plaint ce groupe de personnes. Face à cette situation, ces ressortissants malagasy lancent…
« Nous n’en pouvons plus !». Bon nombre de commerçants du marché d’Alakamisy situé à Mahamasina-Anosy ont haussé le ton hier. « Cela fait 3 jeudis de suite que nous n’avons pas pu s’exercer librement à cause des manifestations. Les affrontements entre les jeunes manifestants et les éléments des Forces de l’ordre, ainsi que les barrages érigés par les deux entités dans divers coins constituent des obstacles pour notre gagne-pain », ont-ils déploré. En fait, une grande partie des marchands ont installé leurs étals très tôt le matin, sans pour autant sortir tous les articles au cas où les tensions…
La Maternité de Befelatanana accueille la vie et la protège. Mais avec les affrontements quasi journaliers qui ont lieu aux alentours de cet établissement hospitalier, les nouveau-nés et leurs mères sont en danger. A plusieurs reprises, cet hôpital a été victime des affrontements entre les Forces de l’ordre et les manifestants. Les échauffourées répétées mettent en danger la sécurité des patients, celle de leurs accompagnateurs et du personnel médical. Hier encore, le pire est arrivé. Des projectiles ont touché la Maternité de Befelatanana. Les balles ont laissé une marque sur le mur, provoquant une panique. Le gaz lacrymogène s’est infiltré…
Une demi-journée de travail effective depuis maintenant 2 semaines. Diverses entreprises et institutions l’ont adoptée ces derniers jours. « Bon nombre de nos employés résident dans les localités où sont érigés les barrages des Forces de défense et de sécurité. Nous sommes contraints d’en tenir compte et d’ajuster nos horaires de travail, non seulement pour leur sécurité mais aussi pour maintenir la productivité en cette situation de crise. Ainsi, les heures de travail se font désormais entre 7h et 13h, soit 2 heures de moins que d’habitude. Ils pourront rentrer plus tôt et déjeuner chez eux », nous confie L.R.,…
Le centre-ville retrouve progressivement ses couleurs, après plusieurs jours de chaos. Les centres commerciaux et boutiques rouvrent leurs portes et enlèvent les scellages. Ils tentent de relancer leurs activités, avec le peu de marchandises à leurs dispositions. “ Nous avons décidé de rouvrir nos magasins, même si la majorité de nos marchandises ont été dérobées. Nous ne pourrions pas cesser nos activités, puisque beaucoup de personnes, à part nos employés, dépendent de nous pour survivre”, dixit le gérant d'un magasin de distribution à Soarano. La situation dans le centre- ville n’est pas encore tout à fait rétablie, sur ce, ils…

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Editorial

  • Etat de droit (suite)
    Nous n’aurions pas un temps assez et suffisant pour décortiquer, décrypter et détaler dans son intégralité ce concept d’Etat de droit. Tellement vaste, tellement délicat et tellement basique, le sujet nécessite une analyse pointilleuse. Elle s’inscrit dans une logique rationnelle visant à essarter l’énorme chantier de la Refondation. Comme nous l’avions déjà eu auparavant, lors des précédentes communications, l’occasion de définir les règles de base relatives à la Refondation. Il nous est impératif d’insister à apporter notre part de brique dans cette œuvre si délicate et si compliquée de refondation de l’Etat et de la Nation malagasy. Nous jugeons, plutôt je le juge indispensable de bien créer une condition de visibilité maximale autour de l’Etat de droit. Une Refondation sans l’implication et l’interaction directe de l’Etat de droit claudique assurément. Elle avancera clopin-clopant.

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