Société

Une tendance préoccupante. Alors que la Santé publique devrait être au cœur des politiques de développement, le projet de Loi de finances (PLFI) 2026 envoie un message inverse. Entre contraintes budgétaires et arbitrages politiques, le droit fondamental à la santé des malagasy reste encore loin d’être pleinement garanti. La santé perd du terrain dans les priorités nationales, si l’on tient compte du budget alloué au ministère de tutelle, lequel enregistre une baisse de près de 7% par rapport à 2025. Cette régression budgétaire interpelle, d’autant plus que le pays fait actuellement face à d’importants défis sanitaires.
Le porte-parole du syndicat des employés de la JIRAMA, M. Anmora, a été arrêté hier par la Police. Cela s’est déroulé dans le cadre de la grève à la société nationale d’eau et d’électricité. Selon un responsable du ministère de l’Energie et des Hydrocarbures, l’arrestation repose sur plusieurs motifs juridiques : atteinte à la sûreté de l’Etat, incitation à la haine et destruction de biens publics, conformément au Code pénal. « Ces infractions concernent les actes pouvant mettre en danger la sécurité du pays, la provocation à la désobéissance ou à la révolte entre citoyens, ainsi que la déconnexion volontaire…
Une issue pour prévenir la malnutrition. Les farines infantiles constituent les premiers produits alimentaires fortifiés, disponibles sur le marché depuis l’année 2000. 25 ans après, la fortification alimentaire ciblée enregistre des avancées palpables, tant sur le choix des produits fortifiés, leur qualité ou encore sur le respect des normes. « Nous tenons compte du retour des consommateurs dans le processus d’amélioration continue, tant dans la fabrication et dans l’amélioration des produits. Nous identifions le type de problème avant de proposer les améliorations à faire. A l’exemple des farines infantiles, leur préparation nécessitait quelques minutes de cuisson auparavant, mais des produits…
L’innommable s’est produit à Miandrarivo. Un bébé de six mois a été sacrifié pour un prétendu rituel. Et comble de l’horreur, ses propres proches seraient les auteurs du crime. L’affaire a secoué la Commune rurale d’Ambavahadimitafo, District de Faratsiho, dans la Région de Vakinankaratra. Le 7 novembre dernier, un infanticide d’une cruauté inouïe y a été commis. Selon les premiers éléments de l’enquête, un petit garçon de six mois aurait été tué dans le cadre d’un sacrifice rituel orchestré par un devin local, avec la complicité du père de l’enfant et de sa propre grand-mère. Sitôt le drame découvert, la…
La situation au sein de la compagnie d’eau et d’électricité JIRAMA s’enlise. Plusieurs directions et agences ont été paralysées hier à cause des actes de sabotage liés à la grève initiée par le Syndicat des employés de la JIRAMA (SMJ). Les conséquences se font sentir dans plusieurs quartiers de la capitale. A Ankadifotsy, la Direction des approvisionnements est privée de courant. « Les câbles ont été arrachés et l’activité est suspendue jusqu’à leur remplacement », a précisé une source interne. A Antanimena, le Data Center du Centre médico-social (CMS) de la JIRAMA a été saboté. Le réseau interne est hors…
La route nationale 7 a une fois de plus été le théâtre d’un drame routier d’une rare violence. Hier matin, à hauteur de Tanamary, à 17 kilomètres d’Ihosy, deux taxis-brousse se sont percutés de plein fouet alors qu’ils se croisaient à vive allure. Le choc a été si brutal que les deux minibus Mercedes Benz Sprinter ont été littéralement broyés sous l’impact. Des tôles déchiquetées, sièges arrachés, et des cris d’effroi ont suivi la collision. L’un des véhicules s’est même retrouvé les quatre roues en l’air, gisant sur le bas-côté.
Marta Andriantsiferana, enseignante à l’université d’Antananarivo, est décédée vendredi dernier. Elle a été victime d’un accident sur la Route nationale n° 2. Sa disparition bouleverse le monde universitaire malagasy. Professeur émérite à la Faculté des sciences de l’université d’Antananarivo, elle a consacré sa vie à l’enseignement et à la recherche. Elle était également très investie dans la chorale de la Faculté. Par ailleurs, Marta Andriantsiferana dirigeait le laboratoire de chimie organique « Produits naturels » et de biotechnologie, et encadrait depuis 1983 le troisième cycle de ce programme. Elle siégeait également au Conseil scientifique de la Faculté et appartenait à…

Fil infos

  • Parlement - Clap de fin pour le Sénat
  • Face-à-face entre un fourgon et un camion - Un survivant dans un état critique
  • PLFI 2026 - Un budget insuffisant et opaque selon le Collectif des citoyens
  • Famille Ravatomanga - Domicile et bureau « visités » à une heure du matin…
  • Fausses et illégales perquisitions - Des auteurs toujours en circulation
  • Groupe Sodiat - Tous les comptes bancaires de ses sociétés bloqués ! 
  • Coopération bilatérale - D’Antananarivo au Grand Sud, Paris lance des projets inclusifs à Madagascar
  • APMF - Le personnel lance un ultimatum
  • Assises des partis politiques - Une transition de trois ans et un partage de sièges
  • Antananarivo sous les eaux - L’héritage de nos choix collectifs

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

A bout portant

AutoDiff