Société

La tension est montée d’un cran samedi dernier dans la ville d’Antananarivo. Alors que les affrontements entre manifestants et Forces de défense et de sécurité (FDS) se concentraient jusque-là autour d’Anosy et d’Ambohidahy, la contestation a pris une tournure dramatique à Soanierana, où une unité de l’Armée, à savoir le Corps autonome des personnels et des services administratifs et techniques (CAPSAT), est entrée dans la danse. Selon les informations recueillies, des éléments de ce contingent auraient choisi de se ranger du côté des manifestants. La situation a rapidement dégénéré : des échanges de tirs ont éclaté avec les gendarmes à…

Quelques reflexes à adopter...

Publié le vendredi, 10 octobre 2025
Le Dr Lollia n’a pas manqué de nous partager quelques réflexes pouvant limiter la propagation des rumeurs et « fake news », face à la manipulation de l’information. « A court terme, le premier réflexe est simple : avant de partager, vérifiez. Qui parle ? Dans quel but ? Est-ce une source crédible ? Parfois, un simple appel à une connaissance sur place permet de rétablir les faits », d’après notre interlocuteur. Ce docteur en sciences de l’information et de la communication conseille également de se méfier des messages très émotionnels : la peur, la colère ou l’urgence sont des…
La stupeur règne à Bemasoandro, dans la Commune d’Imerintsiatosika, District d’Arivonimamo, Région d’Itasy. Hier en fin de matinée, un terrible accident a coûté la vie à un petit garçon de six ans, élève d’une école primaire publique de la localité. Selon les premiers témoignages recueillis sur place, l’enfant aurait traversé la chaussée de manière imprévisible, au moment même où un véhicule de marque Hyundai Starex, roulant à vive allure en direction d’Ampefy, arrivait à sa hauteur. L’impact a été d’une extrême violence, comme en témoigne une tache de sang retrouvée sur l’une des portières du véhicule.
Il faudra au moins 50.000 euros pour rapatrier les 21 ressortissants malagasy, toujours emprisonnés à Siem Reap, au Cambodge. En attendant la décision de l’ambassade de Madagascar à Pékin Chine), la diaspora malagasy a effectué une levée de fonds pour les aider. Hier, plus de 1.500 euros ont été collectés. En tant que concitoyen, Iaro Razanakoto, passionné du sport automobile et pilote international évoluant en Thaïlande, leur a rendu visite. Il leur a distribué de la nourriture et des médicaments. A la suite de cette intervention, certains d’entre eux ont pu rentrer à Madagascar, les frais de retour ayant été…
« Nous avons pris en compte les revendications des enseignants, entre autres la révision de l’indemnité du logement, l’augmentation des postes budgétaires, les conditions d’intégration ou encore l’amélioration de leurs conditions de vie. Toutefois, certaines de ces requêtes ne relèvent pas uniquement de la compétence du ministère de l’Education nationale (MEN). Nous les avons déjà transmises aux autorités compétentes, lesquelles sont sollicitées à prendre leurs responsabilités », a informé hier Mbolameva Malazanomenarivony, directeur régional de l’Education nationale (DREN) Analamanga.
La méfiance d’un simple vendeur de bœufs a permis de déjouer une tentative d’escroquerie dans la Commune rurale d’Analavory, District de Miarinarivo, Région d’Itasy. Le 7 octobre dernier, un homme âgé de 37 ans s’est présenté pour acheter des bovidés, avec sur lui une somme de 1,7 million d’ariary. A première vue, rien d’anormal. Mais en y regardant de plus près, les billets qu’il proposait n’étaient que de grossières imitations. L’acheteur, loin d’être dupe, a aussitôt flairé l’arnaque. Sans perdre de temps, il a prévenu la Police d’Analavory, qui est intervenue rapidement. Pris de court, le suspect n’a même pas…
« Aidez-nous à rentrer chez nous ! ». Tels sont les cris lancés par les 21 Malagasy bloqués au Cambodge depuis trois mois. Ils ont quitté le pays après un éventuel recrutement, proposant des soi-disant emplois stables. Mais la situation a pris une autre tournure. « Dès notre arrivée, nos passeports nous ont été confisqués. Nous avons été enfermés et forcés à travailler comme des esclaves. Nos journées de travail dépassent les 12 heures, avec à peine de quoi manger, sans soins médicaux, sans repos », se plaint ce groupe de personnes. Face à cette situation, ces ressortissants malagasy lancent…

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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