Société

La journée d’hier dans la capitale a été marquée par de nouveaux affrontements entre les jeunes du collectif Gen-Z et les forces anti-émeutes de l’Emmo-Nat. Jets de grenades lacrymogènes d’un côté, projectiles et parpaings de l’autre : le climat est resté tendu, alors que les manifestants tentaient à tout prix de rallier la place de la Démocratie située à Ambohijatovo. En toile de fond, leur objectif consistait à s’approprier la place du 13 Mai, au cœur d’Analakely.
Une longue file d’attente dès la matinée. La réouverture des grandes surfaces et enseignes de distribution, effective depuis hier, a été attendue par beaucoup de consommateurs. Ces derniers y étaient au rendez-vous pour faire leurs emplettes, notamment pour les produits de première nécessité (PPN). Les rayons des vivres ainsi que d’autres articles indispensables au quotidien se sont vidés en quelques heures, surtout que la plupart des magasins n’ont pas encore révisé à la hausse leurs prix.
Entre travail, angoisse et prudence. Après plusieurs jours marqués par un arrêt total des activités à cause des manifestations qui se sont produites dans le pays, la vie reprend peu à peu son cours normal dans certains endroits, hors du centre-ville. Depuis hier matin, les rues sont plus animées avec quelques embouteillages, les transports en commun ont réapparu dans la circulation. Les travailleurs sortent chez eux. Les taxis-be, taxis-motos et taxis urbains sont plus nombreux que ces derniers jours et travaillent toute la journée, si jusqu'à lundi, ils ont déserté les rues plus tôt. Des commerces et bureaux ont rouvert…
Le syndicat des agents de santé, composé par les médecins, les Paramed et le personnel administratif, sort de son silence pour rappeler avec force l’importance des missions de ses membres et réaffirmer que leur action s’inscrit avant tout dans la défense de la santé publique.Le syndicat des soignants rappelle leur engagement indéfectible de respecter leur serment. Celui d’accueillir et de traiter sans distinction tous ceux qui sollicitent des soins, à tout moment et en tout lieu. « La preuve en est que nous assurons nos activités quotidiennes, qu’il y ait des mouvements ou non. »
La capitale a de nouveau été secouée, hier, par une série d’affrontements entre étudiants contestataires et forces de l’ordre. Le cœur des échauffourées s’est concentré sur le campus universitaire d’Ankatso et ses environs, notamment Tsiadana. Comme souvent, les échanges de grenades lacrymogènes de l’Emmonat ont suscité en retour des jets de projectiles de la part des grévistes.
Les pillages et actes de vandalisme se dissipent peu à peu, laissant place à de fausses alertes. Depuis la nuit de vendredi, plusieurs Fokontany dans la capitale se sont organisés pour mettre en place un Comité villageois de sécurité ou “Andrimasompokonolona”. Il est composé d’hommes du Fokontany ainsi que des volontaires afin de protéger les habitants contre l’insécurité et les pillages. Leur mission est de surveiller les quartiers, alerter la population en cas d’intrusion, de pillage ou encore d'actes de banditisme en cette période de crise.
Après un week-end marqué par des violences inédites, la capitale a retrouvé un calme précaire dimanche dernier. Mais ce répit cache mal le traumatisme causé par une vague de pillages et de vandalisme qui a frappé de plein fouet plusieurs centres commerciaux, grandes surfaces et même des showrooms de motos. Des dizaines de suspects ont déjà été interpellés par les brigades de gendarmerie, notamment à Betongolo et au Toby Ratsimandrava, ainsi que par la police. Sans avancer de chiffres précis, le général Zafisambatra Ravoavy a confirmé que les enquêtes se poursuivent pour identifier les fauteurs de troubles. « L’opération de…

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Editorial

  • Flou concomitant
    Une zone d’ombre, des fois opaque, entre Air Mad et Madagascar Airlines ! Le passage de la compagnie nationale Air Madagascar, Air Mad, à Madagascar Airlines entretient un flou persistant ou concomitant. Si le relais entre les deux compagnies nationales de transport aérien devait être transparent selon la règle de l’art et respectant la procédure normale, il n’en est rien du moins suite à la récente mise au point du syndicat du personnel de l’Air Mad. Créée en 1961, en plein décollage de la première République, symbole vivant du retour de la souveraineté nationale le 26 juin 1960, la compagnie nationale de transport aérien Air Madagascar voit le jour. Elle fut le résultat de la fusion entre Air Madagascar et le réseau local d’Air France. A ses tout débuts, la compagnie portait d’abord l’identité commerciale MADAIR, ce n’est qu’un an après, en 1962, qu’elle a été officiellement rebaptisée en portant…

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