Société

« Aidez-nous à rentrer chez nous ! ». Tels sont les cris lancés par les 21 Malagasy bloqués au Cambodge depuis trois mois. Ils ont quitté le pays après un éventuel recrutement, proposant des soi-disant emplois stables. Mais la situation a pris une autre tournure. « Dès notre arrivée, nos passeports nous ont été confisqués. Nous avons été enfermés et forcés à travailler comme des esclaves. Nos journées de travail dépassent les 12 heures, avec à peine de quoi manger, sans soins médicaux, sans repos », se plaint ce groupe de personnes. Face à cette situation, ces ressortissants malagasy lancent…
« Nous n’en pouvons plus !». Bon nombre de commerçants du marché d’Alakamisy situé à Mahamasina-Anosy ont haussé le ton hier. « Cela fait 3 jeudis de suite que nous n’avons pas pu s’exercer librement à cause des manifestations. Les affrontements entre les jeunes manifestants et les éléments des Forces de l’ordre, ainsi que les barrages érigés par les deux entités dans divers coins constituent des obstacles pour notre gagne-pain », ont-ils déploré. En fait, une grande partie des marchands ont installé leurs étals très tôt le matin, sans pour autant sortir tous les articles au cas où les tensions…
La Maternité de Befelatanana accueille la vie et la protège. Mais avec les affrontements quasi journaliers qui ont lieu aux alentours de cet établissement hospitalier, les nouveau-nés et leurs mères sont en danger. A plusieurs reprises, cet hôpital a été victime des affrontements entre les Forces de l’ordre et les manifestants. Les échauffourées répétées mettent en danger la sécurité des patients, celle de leurs accompagnateurs et du personnel médical. Hier encore, le pire est arrivé. Des projectiles ont touché la Maternité de Befelatanana. Les balles ont laissé une marque sur le mur, provoquant une panique. Le gaz lacrymogène s’est infiltré…
Une demi-journée de travail effective depuis maintenant 2 semaines. Diverses entreprises et institutions l’ont adoptée ces derniers jours. « Bon nombre de nos employés résident dans les localités où sont érigés les barrages des Forces de défense et de sécurité. Nous sommes contraints d’en tenir compte et d’ajuster nos horaires de travail, non seulement pour leur sécurité mais aussi pour maintenir la productivité en cette situation de crise. Ainsi, les heures de travail se font désormais entre 7h et 13h, soit 2 heures de moins que d’habitude. Ils pourront rentrer plus tôt et déjeuner chez eux », nous confie L.R.,…
Le centre-ville retrouve progressivement ses couleurs, après plusieurs jours de chaos. Les centres commerciaux et boutiques rouvrent leurs portes et enlèvent les scellages. Ils tentent de relancer leurs activités, avec le peu de marchandises à leurs dispositions. “ Nous avons décidé de rouvrir nos magasins, même si la majorité de nos marchandises ont été dérobées. Nous ne pourrions pas cesser nos activités, puisque beaucoup de personnes, à part nos employés, dépendent de nous pour survivre”, dixit le gérant d'un magasin de distribution à Soarano. La situation dans le centre- ville n’est pas encore tout à fait rétablie, sur ce, ils…

Vontovorona - Assassinat d’une cheftaine scoute

Publié le mercredi, 08 octobre 2025
Tragédie à Ampivelezandrano, Vontovorona. Le corps sans vie d’Aimée Ravoniarisoa, septuagénaire et ancienne cheftaine du scoutisme malagasy, a été découvert mardi après-midi dernier dans sa maison. La victime, qui vivait seule, aurait été étouffée à l’aide d’un oreiller avant d’être poignardée au cou, selon une source auprès de la Gendarmerie locale. D’après les premiers constats, aucun signe d’effraction ni de vol majeur n’a été relevé, si ce n’est la disparition du téléphone portable de la victime. « Vers 13 heures, elle s’était encore entretenue avec ses enfants. Deux heures plus tard, elle ne répondait plus à leurs appels. Le drame…
Un violent incendie s’est déclaré hier vers 12h 15 dans le quartier d’Analamahitsy, réduisant en cendres un garage faisant également office de dépôt. Les pertes matérielles, estimées à plusieurs dizaines de millions d’ariary, sont considérables. Selon les témoins, le feu s’est propagé à une vitesse fulgurante, attisé par la présence de nombreux produits et fluides inflammables sur les lieux. En quelques minutes, l’ensemble du local et le matériel qu’il abritait, notamment des pièces automobiles, ont été détruits. Heureusement, aucune victime n’est à déplorer.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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