Publié dans Société

Antananarivo-ville - Changement d’arrêt pour les taxis-be

Publié le jeudi, 27 août 2020

Les embouteillages reviennent dans la Capitale et ses périphéries. Depuis la reprise des transports en commun dans la zone urbaine et suburbaine à Antananarivo, les bouchons ont quasiment empiré surtout durant les heures de pointe. Afin de décongestionner la ville, une nouvelle organisation a été mise en place par la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) et est applicable dans l’immédiat. Pour le centre-ville, l’arrêt rapide à Soarano a été supprimé. Du côté d’Amboditsiry, l’arrêt-bus dit «  pompe »  est déplacé devant la charcuterie Lewis. Il est désormais transformé en arrêt- rapide. Concernant le primus de la ligne E reliant Andravoahangy avec Ambohimangakely et Ambohimalaza devant le marché du Solomaso, il a été déplacé devant le marché d’Art malagasy, à côté de la Poste d’Andravoahangy, tandis que celui à côté de la quincaillerie Sambatra à Mascar a été déplacé devant le Centre de santé de base (CSB II).
Bien que ce changement brusque ait engendré une mésentente entre les passagers et les transporteurs, la majorité d’entre les usagers de ces axes ont témoigné leur gratitude quant à cette décision. En effet, ces derniers n’étaient pas encore au courant de cette décision et ont attendu durant des heures dans les  anciens arrêts. Notons que l’ancien stationnement des lignes E à Andravoahangy a engendré des grands bouchons de ce côté, notamment durant le marché du mercredi. A cause de la gabegie des transporteurs autant que le non-respect du code de la circulation pour les commerçants et piétons, il a fallu une demi-heure pour un trajet de 50 mètres.  A plusieurs reprises, les usagers ont effectué une dénonciation sur les réseaux sociaux et dans les médias,  mais l’ancien dirigeant de la Capitale n’a pas bougé le petit doigt pour un quelconque changement.
Anatra R.
 

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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