Publié dans Société

Transport-zones régionale et nationale - Retour à la normale du nombre de passagers

Publié le mercredi, 21 octobre 2020

 Fin de l'état d'urgence sanitaire. Le nombre de passagers dans les véhicules routiers de transport en commun au niveau régional et national est rétabli à celui inscrit dans la licence d'exploitation, selon une note de service publiée par le ministère des Transports, du Tourisme et de la Météorologie.  Une situation qui témoigne le retour à la routine quotidienne. Même si certaines dispositions ont été modifiées et complétées, Madagascar n'est pas encore entièrement hors de danger et la vigilance est toujours de mise.

Dans ce cadre, les gestionnaires ou comités de gestion des gares routières ou stationnement sont tenus de transmettre au lendemain (J+1) en version Excel au ministère de la Santé publique et à l'Agence des transports terrestres (ATT), les manifolds biens remplis ainsi que les statistiques composant le nombre de passagers et celui des véhicules au départ. Ils doivent ainsi viser et tamponner au départ, avec un cachet sec validé de l'ATT, les manifolds et assurer la mise

en œuvre des dispositifs de contrôle sanitaire. D'ailleurs, les Forces de l'ordre assurent encore le contrôle des manifolds sur les routes. En cas de falsification ou d'imprécis, les sanctions pour les transporteurs, coopératives et les passagers sont encore valables. Ainsi, le transport des marchandises classées comme produits dangereux, volumineux et lourds, pouvant affecter la sécurité des passagers, est strictement interdit.

Comme au début de la reprise des transports publics dans le pays, toutes les mesures sanitaires doivent être respectées autant que les dispositifs de contrôle dont la prise de la température, le remplissage des manifolds et la vérification des papiers des véhicules.  Contrairement à cela, le nombre de places occupées pour les véhicules de transports en commun, exerçant dans la zone urbaine et suburbaine est encore maintenu à 4 par banquette et une seule personne assise à côté du chauffeur.

Anatra R.

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Editorial

  • Déficit de confiance
    Les investisseurs boudent. Apparemment, ils hésitent mille fois et réfléchissent soixante-sept fois avant de débarquer sur la Grande île pour placer sinon fructifier leurs précieux capitaux. La directrice générale de l’Economic development board of Madagasikara (EDBM), Josielle Rafidy, devait avouer récemment et publiquement que les investisseurs, du moins les vrais et potentiellement importants, tardent à venir au pays. L’EDBM est l’agence nationale chargée de promouvoir les investissements à Madagasikara. De ce fait, l’EDBM a pour objectif de renforcer la compétitivité du secteur privé, d’accroître l’investissement privé et étranger direct et d’accompagner les investisseurs. A ce titre, l’EDBM propose des services qui pourraient être utiles aux investisseurs tels que des conseillers spécialisés et un guichet unique dans l’objectif précis de faciliter l’implantation et l’expansion des entreprises. En somme, tout y est pour accueillir, comme il se doit, les investisseurs ayant choisi la Grande île pour placer et pour fructifier leur argent.…

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