Publié dans Société

Baccalauréat au Lycée moderne Ampefiloha - Une vingtaine de candidats ont abandonné les épreuves

Publié le mercredi, 21 octobre 2020

A l'issue du premier appel, le centre d'examen du baccalauréat au Lycée moderne Ampefiloha (LMA) n'a enregistré que 48 candidats absents sur 1 602 inscrits. Hier, c'est-à-dire après 5 épreuves écrites passées, le chiffre émis par Manjato Rasamimanana Eddy, chef de centre, a pourtant augmenté. Hier, ledit centre a recensé 24 futurs bacheliers qui ont abandonné les épreuves, ce qui fait un total de 72 candidats qui vont certainement échouer à cet examen officiel. En tenant compte des précédents examens, cet effectif pourrait encore évoluer jusqu'à cet après-midi, lors de la dernière épreuve à traiter.

 

De tel désistement se constate régulièrement à chaque examen officiel, sans connaître les versions des candidats concernés. « Nous ne pouvons pas se prononcer sur les raisons de cette renonciation. Toutefois, d'après mon expérience, ce sont les candidats ayant choisi la série A, notamment les candidats libres qui ont tendance à se résigner. Statistiquement parlant, ils sont plus nombreux par rapport à ceux ayant opté pour la filière scientifique. De plus, la plupart d'entre eux ne sont pas inscrits en classe de terminale, soit en classe antérieure, soit ayant quitté le système scolaire depuis des années sans diplôme. Ils sont juste venus pour répondre à l'appel et passer quelques épreuves pour évaluer leur capacité », explique Manjato Rasamimanana Eddy.

Il est à noter que les épreuves les plus difficiles pour les candidats littéraires sont les matières scientifiques. Et ces dernières années, il est assez courant qu'après avoir trop souffert à traiter le sujet de mathématiques, des candidats abandonnent. Pourtant, une seule absence à une épreuve notée sur 20 équivaut à une élimination directe. Par ailleurs, l'annulation des épreuves d'éducation physique et sportive (EPS), pratiques et écrites, a été une décision spéciale prise à l'issue d'un Conseil du Gouvernement face au contexte sanitaire actuel.

K.R.

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Editorial

  • Déficit de confiance
    Les investisseurs boudent. Apparemment, ils hésitent mille fois et réfléchissent soixante-sept fois avant de débarquer sur la Grande île pour placer sinon fructifier leurs précieux capitaux. La directrice générale de l’Economic development board of Madagasikara (EDBM), Josielle Rafidy, devait avouer récemment et publiquement que les investisseurs, du moins les vrais et potentiellement importants, tardent à venir au pays. L’EDBM est l’agence nationale chargée de promouvoir les investissements à Madagasikara. De ce fait, l’EDBM a pour objectif de renforcer la compétitivité du secteur privé, d’accroître l’investissement privé et étranger direct et d’accompagner les investisseurs. A ce titre, l’EDBM propose des services qui pourraient être utiles aux investisseurs tels que des conseillers spécialisés et un guichet unique dans l’objectif précis de faciliter l’implantation et l’expansion des entreprises. En somme, tout y est pour accueillir, comme il se doit, les investisseurs ayant choisi la Grande île pour placer et pour fructifier leur argent.…

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