Publié dans Société

Transport en commun - Les gestes barrières délaissés

Publié le mercredi, 07 juillet 2021

Plus de visière ni masque pour les aides-chauffeurs, des mêlées dans la matinée et en fin d’après-midi devant les arrêts de bus. Les transporteurs exerçant dans les zones urbaines et suburbaines ne respectent plus le protocole sanitaire mis en place par le Gouvernement, l’Agence des transports terrestres (ATT) et l’Union des transporteurs dans la Capitale et ses périphéries.

Certains d’entre eux, notamment les aides-chauffeurs, ne portent plus de visière ni de masque. Ils ne se cachent plus des agents de la circulation pour utiliser les strapontins, bien que cette recommandation soit toujours valable. Si auparavant les taxis – be n’ont pris qu’une ou deux places en sus, actuellement, ils osent remplir tous les strapontins. Et le pire dans toute cette histoire, c’est que la plainte des passagers tourne à la dispute entre ces derniers, le chauffeur et son aide en se lançant des insultes voire des menaces.  

Mais de l’autre côté, le relâchement quant au respect des gestes barrières est dû à la tolérance des passagers. Ils cèdent toujours à la demande des transporteurs. « Si chacun s’engage vraiment à respecter les mesures, les transporteurs n’ont aucune solution que de les appliquer », soutient un père de famille, victime. Certains passagers n’ont pas le choix, même s’ils veulent le respecter, l’offre ne suffit pas pour couvrir la demande. Par exemple, dans la matinée, il y a des moments où tous les taxis-be disparaissent. Les travailleurs, étudiants sont alors contraints d’accepter les strapontins. Si chacun assume sa responsabilité, l’effort ne sera pas vain pour vaincre la pandémie.

Bien que Madagascar soit sorti du bout du tunnel, le danger n’est pas encore écarté. Le coronavirus continue à faire des victimes dans le pays. Plusieurs pays étrangers entrent actuellement dans la troisième vague, plus contagieuse et plus dangereuse. Mieux vaut « prévenir que guérir ».

Anatra R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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