Publié dans Société

Transport en commun - Les gestes barrières délaissés

Publié le mercredi, 07 juillet 2021

Plus de visière ni masque pour les aides-chauffeurs, des mêlées dans la matinée et en fin d’après-midi devant les arrêts de bus. Les transporteurs exerçant dans les zones urbaines et suburbaines ne respectent plus le protocole sanitaire mis en place par le Gouvernement, l’Agence des transports terrestres (ATT) et l’Union des transporteurs dans la Capitale et ses périphéries.

Certains d’entre eux, notamment les aides-chauffeurs, ne portent plus de visière ni de masque. Ils ne se cachent plus des agents de la circulation pour utiliser les strapontins, bien que cette recommandation soit toujours valable. Si auparavant les taxis – be n’ont pris qu’une ou deux places en sus, actuellement, ils osent remplir tous les strapontins. Et le pire dans toute cette histoire, c’est que la plainte des passagers tourne à la dispute entre ces derniers, le chauffeur et son aide en se lançant des insultes voire des menaces.  

Mais de l’autre côté, le relâchement quant au respect des gestes barrières est dû à la tolérance des passagers. Ils cèdent toujours à la demande des transporteurs. « Si chacun s’engage vraiment à respecter les mesures, les transporteurs n’ont aucune solution que de les appliquer », soutient un père de famille, victime. Certains passagers n’ont pas le choix, même s’ils veulent le respecter, l’offre ne suffit pas pour couvrir la demande. Par exemple, dans la matinée, il y a des moments où tous les taxis-be disparaissent. Les travailleurs, étudiants sont alors contraints d’accepter les strapontins. Si chacun assume sa responsabilité, l’effort ne sera pas vain pour vaincre la pandémie.

Bien que Madagascar soit sorti du bout du tunnel, le danger n’est pas encore écarté. Le coronavirus continue à faire des victimes dans le pays. Plusieurs pays étrangers entrent actuellement dans la troisième vague, plus contagieuse et plus dangereuse. Mieux vaut « prévenir que guérir ».

Anatra R.

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Editorial

  • Soixante jours !
    Les deux semaines qui ont vu la présentation des membres du nouveau Gouvernement, sous la houlette du Premier ministre, chef du Gouvernement Herintsalama Andriamasy Rajaonarivelo, arrivent bientôt à leur fin. Onze jours se sont écoulés, il reste quarante neuf jours des soixante jours, temps imparti dicté par le président de la Refondation, colonel Michaël Randrianirina, lors de son discours d’installation dudit Gouvernement le 28 octobre 2025 au palais d’Etat d’Iavoloha. En effet, le Chef de l’Etat Randrianirina a donné, d’un ton ferme, soixante jours francs aux nouveaux membres du Gouvernement de faire leurs preuves, de quels bois ils brûlent, selon une certaine expression ! Le Président de la Refondation de la République se démarque du sentier battu en réduisant la « période de grâce » ou « d’essai » à 60 jours au lieu de 100 traditionnellement appliquée. L’origine des « Cent jours » remonte à l’Empire, phase de l’Histoire…

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