Publié dans Société

Infrastructures routières - Début de la réhabilitation de la RN2

Publié le vendredi, 09 juillet 2021


Une bonne nouvelle pour les usagers. La réfection de la Route nationale 2 reliant Antananarivo et Toamasina va commencer. Selon le ministre de l'Aménagement du territoire et des Travaux publics, Hajo Andrianainarivelo, « deux entreprises sont déjà sur place » avec leurs engins, l’une à Brickaville et l’autre à Toamasina. « L’Etat ne va plus attendre le financement venant des partenaires mais a tout de suite commencé les travaux avec ses propres moyens », soutient-il.
D’ailleurs, des mises au point sont déjà entamées depuis jeudi dernier. Les travaux de réhabilitation de la route ont débuté par la reconstruction des ponts d’Antsampazana et Mangoro. Ils seront remplacés par des ponts en béton armé. La signature de convention concernant la réhabilitation de cette RN2, entre le ministère des Travaux publics et les entreprises adjudicataires, a déjà été réalisée en février 2021, mais quelques difficultés ont retardé le début des travaux.
Actuellement, les problèmes sont déjà résolus et les travaux vont commencer. D’après toujours le ministre, les infrastructures routières se dégradent assez vite. Le nombre de véhicules qui circulent sur les routes nationales augmente d’année en année, et cela affecte la consistance des infrastructures. Dans ce cadre, une convention entre le Gouvernement et la Banque mondiale est en cours d’élaboration afin de renforcer l’entretien des routes et leur période de longévité. Leur destruction est principalement causée par le non-respect des charges pour les poids lourds, et ce, malgré la mise en place des panneaux pour avertir les camionneurs.
Actuellement, les transporteurs font face à une grande difficulté. Il faut 3 à 5 heures pour le tronçon de route, en très mauvais état, reliant Antsampanana et Toamasina. Ces routiers sont ainsi obligés de rouler à très faible allure, ce qui favorise les attaques perpétrées par des bandits.
Anatra R.


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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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