Publié dans Société

Menaces de mort - Un djihadiste malagasy condamné à un an ferme

Publié le vendredi, 09 juillet 2021


Le Tribunal de Bayonne (France) a condamné avant-hier un Malagasy de 32 ans à une peine d’un an de prison ferme. Celui-ci venait pourtant d’en sortir au mois de mai dernier après avoir purgé sa peine de six ans pour son intégration dans un groupe en vue de commettre un attentat. Ce ressortissant français d’origine malagasy a été arrêté en 2015 en Slovénie pour  rejoindre en Irak le groupe djihadiste. Auparavant, selon la presse française, il avait suivi pendant quelques années une école coranique au Maroc. Sa peine de six ans purgée, l’homme en question habitait chez sa mère à Bayonne.
Pour des raisons ignorées, cet homme fiché S par la Police de l’hexagone semble avoir pété les plombs le dimanche 4 et le lundi 5 juillet derniers. Au cours de la soirée dominicale, dans un restaurant, il a fait le forcing pour s’installer à une table où se sont installées plusieurs femmes. En voyant ses gestes, le serveur l’a prié de quitter les lieux. L’homme a bien suivi cet ordre venant de l’employé mais est revenu quelques heures plus tard en chantant « Allah Akbar ». Il s’en prenait également au patron du restaurant en l’insultant et en menaçant de revenir pour tout faire sauter.
Le lendemain, soit le lundi dernier, il est effectivement revenu et a insulté de « salopes » et de « mécréantes » les serveuses du restaurant tout en promettant au patron de « s’occuper de lui ».
Présenté devant le Tribunal jeudi dernier pour ces faits récents, il a été condamné à un an de prison ferme. Un verdict auquel son avocat ne comptera pas faire appel selon le désir de son client.
Recueillis par la Rédaction

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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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