Publié dans Société

Collision à Ambohibao - Un scootériste perd la vie dans des circonstances effroyables

Publié le vendredi, 06 août 2021

Alors que la mort tragique d'un jeune scootériste à Amboanjombe, jeudi dernier, a encore profondément choqué l'opinion, voilà que la localité d'Ambohibao, sur la RN4, venait d'être également le théâtre d'un drame similaire. Une collision impliquant également un gros camion et un scooter.  Elle a coûté la vie au pilote de ce scooter, un homme de 31 ans domicilié à Ambodimita de son vivant. Preuve que le choc fut tellement brutal, le deux-roues fut réduit en un amas de ferraille encastré sous le poids lourd qui a roulé en sens inverse.

Les faits se sont déroulés toujours le même jeudi, mais cette fois en pleine nuit, et juste après la descente menant vers le centre-ville juste à la sortie d'Ambohibao. Par ailleurs, les deux personnes de sa connaissance, et qui ont également roulé sur une moto, furent blessées à la suite de leur chute. Ces dernières ont roulé dans le sillage de leur camarade, celui qui s'est tué ainsi de façon dramatique.

D'après la Gendarmerie, la prise d'alcool et une conduite dangereuse seraient à l'origine de l'accident. Les trois motocyclistes impliqués dans le drame auraient passé la nuit un peu trop arrosée, histoire de se dire adieu, l'un d'eux devant si peu quitter la Capitale pour aller vivre dans une autre localité des régions. Ils se sont alors donné rendez-vous à Talatamaty. A l'issue de cette rencontre, les scootéristes ont été déjà passablement alcoolisés si bien que sur la route du retour, ils se sont livrés à un petit run au cours duquel celui qui était seul sur son engin avait doublé le scooter de ses camarades. Malheureusement, le scootériste a perdu soudainement le contrôle lorsqu'il s'était retrouvé nez-à-nez avec ce mastodonte faisant route sur Mahajanga. Actuellement, le chauffeur du camion semi-remorque mis en cause a dû être placé en garde à vue dans les locaux de la Gendarmerie, du moins pour le besoin de l'enquête.

Dire que le jeune homme de 20 ans qui s'est fait tuer quelques heures plus tôt à Amboanjobe, sur la RN7, était également entré en une collision frontale avec un camion, après qu'il eut perdu le contrôle de son engin, juste à l'intérieur d'un virage.

Franck R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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