Chose promise, chose due. Comme convenu durant la réunion qui s’est tenue la semaine dernière entre le Président de la République, Andry Rajoelina et les transporteurs exerçant dans la zone urbaine, l’Etat versera la moitié du prix d’achat de nouveaux bus, de type 50 places, pour les transporteurs souhaitant les acquérir. Cette décision a été annoncée officiellement durant le Conseil des ministres qui a eu lieu mercredi dernier. Ledit projet est réalisable grâce au financement de 100 millions de dollars alloué par le Gouvernement indien et la banque indienne Exim Bank, dont 10 millions de dollars non remboursables.
Pour ce faire, le Chef de l’Etat, à travers ce communiqué, a insisté sur la nécessité de finaliser dans le plus bref délai toutes les procédures pour que les transporteurs puissent bénéficier rapidement de cette offre. Outre l’amélioration de la qualité de service au niveau du transport en commun, c’est un compromis entre les deux parties de maintenir le tarif des taxis-be à 600 ariary. Par ailleurs, les matériels et équipements pour ces véhicules seront détaxés.
Frais maintenus à 600 ariary
Après une situation tendue entre les transporteurs et les passagers, les dirigeants au niveau de l’association « Fitaterana mirindra ho an’Antananarivo » (FMA) ont finalement cédé. Si mercredi dernier, ils ont annoncé un tarif à 700 ariary, désormais ceci est maintenu à 600 ariary depuis hier. D’après l’association FMA, cette décision a été prise afin d’éviter les conflits dans les véhicules de transport en commun. En effet, plusieurs passagers ne veulent pas payer plus de 600 ariary, même si un autre tarif est inscrit dans le bus. Ainsi, avant de monter dans un taxi-be, certains usagers demandent d’abord le prix du ticket.
Dans la journée d’hier, certaines coopératives regroupées au sein de cette association, œuvrant notamment dans la ligne 194, 192, 193 et 163 ont décidé de ne pas travailler, en attente d’une autre prise de décision concernant le tarif. « Nous en avons marre de s'engueuler avec les passagers, alors que notre patron ne veut rien savoir », s’explique un chauffeur de la ligne 192 reliant Ilafy et Mandroseza.
Recueillis par Anatra R.