Publié dans Société

Transport urbain - Renouvellement du parc automobile

Publié le jeudi, 21 juillet 2022



Chose promise, chose due. Comme convenu durant la réunion qui s’est tenue la semaine dernière entre le Président de la République, Andry Rajoelina et les transporteurs exerçant dans la zone urbaine, l’Etat versera la moitié du prix d’achat de nouveaux bus, de type 50 places, pour les transporteurs souhaitant les acquérir. Cette décision a été annoncée officiellement durant le Conseil des ministres qui a eu lieu mercredi dernier. Ledit projet est réalisable grâce au financement de 100 millions de dollars alloué par le Gouvernement indien et la banque indienne Exim Bank, dont 10 millions de dollars non remboursables.

Pour ce faire, le Chef de l’Etat, à travers ce communiqué, a insisté sur la nécessité de finaliser dans le plus bref délai toutes les procédures pour que les transporteurs puissent bénéficier rapidement de cette offre. Outre l’amélioration de la qualité de service au niveau du transport en commun, c’est un compromis entre les deux parties de maintenir le tarif des taxis-be à 600 ariary. Par ailleurs, les matériels et équipements pour ces véhicules seront détaxés.

Frais maintenus à 600 ariary

Après une situation tendue entre les transporteurs et les passagers, les dirigeants au niveau de  l’association « Fitaterana mirindra ho an’Antananarivo » (FMA) ont finalement cédé. Si mercredi dernier, ils ont annoncé un tarif à 700 ariary, désormais ceci est maintenu à 600 ariary depuis hier. D’après l’association FMA, cette décision a été prise afin d’éviter les conflits dans les véhicules de transport en commun. En effet, plusieurs passagers ne veulent pas payer plus de 600 ariary, même si un autre tarif est inscrit dans le bus. Ainsi, avant de monter dans un taxi-be, certains usagers demandent d’abord le prix du ticket.

Dans la journée d’hier, certaines coopératives regroupées au sein de cette association, œuvrant notamment dans la ligne 194, 192, 193 et 163 ont décidé de ne pas travailler, en attente d’une autre prise de décision concernant le tarif. « Nous en avons marre de s'engueuler avec les passagers, alors que notre patron ne veut rien savoir », s’explique un chauffeur de la ligne 192 reliant Ilafy et Mandroseza.

Recueillis par Anatra R.

Fil infos

  • Ampasamadinika - Un père viole sa fille pendant 19 ans
  • Stabilité politique - Le Président appelle à la prise de responsabilité des gouverneurs
  • Elus IRMAR Tanà - Solidarité réaffirmée derrière le Président
  • Municipales à Antananarivo - Le verdict officiel connu en fin de semaine
  • Député Hubert Rakotoson - « Mahanoro ne verse pas dans l’opposition »
  • ACTUS BREVES 5017
  • Actu-brèves
  • Travailler à Maurice - Recrutement suspendu
  • Journée des officiers - Unité et patriotisme au cœur du discours du Chef de l’Etat
  • Contentieux électoraux - L’Opposition cherche à influencer l’opinion publique

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Paradigme spécial !
    Les Partenaires techniques et financiers (PTF), délégation de l’Union européenne, France, Royaume Uni, Allemagne, Japon, Corée du Sud, Etats-Unis, Canada englobés dans ce qu’on appelle la Communauté internationale s’interrogent pourquoi la Grande île ne parvient-elle pas à se décoller ! Ils ont adressé à l’intention des dirigeants du pays, des leaders politiques, des intellectuels, de la presse, de l’opinion publique en général, une étrange sinon inédite lettre leur posant la question : « pourquoi Madagascar se trouve-t-il dans de telle situation ? ». Une situation de misère intenable alors que le pays dispose des atouts divers et multiples que certains n’en peuvent pas se permettre d’avoir entre les mains ! En fait, il s’agit concrètement d’une interpellation directe de la Communauté internationale à l’encontre des dirigeants et des responsables à tous les niveaux du pays. Une mise en réflexion de chacun sur la gravité de la situation dans laquelle les…

A bout portant

AutoDiff