Publié dans Société

Feux de forêt - Nette régression observée

Publié le mardi, 29 novembre 2022

Les feux de forêt semblent reculer en cette fin de mois de novembre. En effet, les zones à risque élevé ne se trouvent plus que dans les localités où règnent la sécheresse et le manque de précipitations. Les Régions du nord, de l'est, du nord-ouest et toute la partie centrale de Madagascar sont actuellement dans le vert.

Ainsi, la pointe sud et le sud-ouest de la Grande île figurent encore dans la liste des Régions à « risque élevé » et « risque modéré ». Même si les précipitations ont été présentes dans l'Atsimo-Andrefana, le Melaky et l'Androy ces derniers jours, les conditions de départ de feu restent favorables.

« L'humidité ambiante dans ces localités après la pluie ne reste pas assez longtemps et s'évapore très vite, notamment à cause du vent et de la température qui peut atteindre les 35 °C à l'ombre. La végétation devient très inflammable en un rien de temps. Par ailleurs, il faut noter également que les forêts dans le sud et le sud-ouest sont sèches et entourées de hautes herbes. Un feu peut donc se déclarer très rapidement », a expliqué un technicien au niveau du ministère de l'Environnement et du Développement durable.

Par rapport aux deux derniers mois, l'alerte de feu de forêt de grande ampleur a connu un peu de répit en cette fin novembre. Les feux de taille moyenne restent cependant observés ici et là et sont vite maîtrisés ou circonscrits grâce à l'efficacité des pare-feux installés.

Il est rappelé qu'à Madagascar, 100.000 ha de forêt sont détruits chaque année à cause des feux. Les incendies de forêt et feux de brousse ont déjà ravagé plus de 8.200 hectares, rien qu'au mois d'octobre 2022.

La sensibilisation et les veilles continuent et les services y afférents se poursuivent. La vigilance reste de mise afin de lutter contre ces incendies de forêt.

 

Nikki Razaf

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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