Publié dans Société

Bateau clandestin intercepté aux Comores - 11 passagers malagasy arrêtés

Publié le dimanche, 19 février 2023

Les tentatives de ressortissants malagasy pour regagner clandestinement les îles voisines, en particulier les Comores, se poursuivent. Mais souvent, ces tentatives échouent grâce à la vigilance des garde-côtes du pays et celles des îles sœurs. Et c’est ce qui s’était produit au cours des deux dernières semaines. Un cargo baptisé Shanny et ayant transporté 11 passagers clandestins, en majorité des Malagasy, fut intercepté par les autorités maritimes des Comores, le 11 février dernier dans cette île.

Du coup, tous ces passagers ainsi que les huit membres de l’équipage du Shanny ont été rapatriés à Mahajanga, vendredi dernier. C’est dans un port de la cité des fleurs que le cargo a levé l’ancre, le 6 février dernier. Pourtant, à la date indiquée, les contrôleurs maritimes de Mahajanga, lors d’une vérification, n’y ont trouvé que seulement les huit membres de l’équipage à bord du petit navire à marchandises.

C’est justement pour tenter de savoir à quel point de la côte ou bien de la zone maritime majungaise le cargo aurait-il pu faire embarquer ou récupérer ces passagers clandestins. Actuellement, l’enquête mixte impliquant à la fois la Gendarmerie et la Police à Mahajanga tente d’apporter un éclairage sur toute cette zone d’ombre. « Seule l’enquête actuellement en cours permettra d’apporter quelques éléments de réponse à la question de savoir comment et pourquoi ces passagers clandestins aient-ils pu rejoindre le cargo Shanny, ou vice versa », s’est contenté d’affirmer une source auprès du groupement de gendarmerie de Boeny sur ce point. En attendant, les passagers du cargo devraient être encore soumis à un interrogatoire dans les locaux de la Police sis à Mangarivotra, Mahajanga. 

D’après une source d’information locale, ce n’est pas la première fois que Mahajanga a été confronté à un cas de tentative chez certaines personnes, habitant cette ville ou non, de partir en frêle embarcation pour regagner clandestinement les Comores. Au cours de ces deux dernières années, on a enregistré plus de cinq cas, selon l’information. « C’était durant les périodes de confinement pour cause de Covid-19 que l’on a enregistré le plus grand nombre de cas, du moins au départ de Mahajanga. Et les voyages s’effectuaient dans les deux sens, et non pas uniquement à partir de la Grande île. En cause, de nombreux Comoriens ont voulu retourner dans leur pays, à l’époque. De leur côté, de nombreux ouvriers malagasy œuvrant dans le bâtiment ont voulu aussi rentrer à Madagascar », rapporte notre source locale. Le problème était tellement préoccupant que les autorités des deux pays s’étaient personnellement mobilisées pour chercher une solution. 

 

F.R.

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Editorial

  • Date maudite !
    Treize mai, date à effacer ! Ce samedi, jour pas comme tous les autres samedis, 13 mai 1972, date où les mouvements de grève des étudiants grossis par tous les élèves de la Capitale, prenaient une allure radicale, point de non retour, sur l’Avenue de l’Indépendance, devant l’Hôtel de Ville, baptisée désormais Place du Treize mai. Il y a cinquante-trois ans en ce jour du 13 mai 2025, les Forces républicaines de sécurité (FRS) chargeaient à balles réelles les manifestants à Analakely devant l’ancien Hôtel de Ville. Le sang a coulé ! Il y a eu des morts et des morts ! Les choses allaient se précipiter. Pris de panique sinon aux abois, feu Président de la République Philibert Tsiranana enchaînait des décisions qui aboutirent, au final, à la chute du régime PSD. Le Général de Division Gabriel Ramanantsoa, Chef d’ Etat-major de l’Armée prit les rênes du pouvoir suite…

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