Publié dans Société

Crimes environnementaux - Plusieurs cas restés impunis

Publié le vendredi, 25 août 2023


Plusieurs Régions sont actuellement le théâtre de pillages et de trafics de bois précieux. Et malheureusement, les auteurs de ces méfaits arrivent toujours à glisser entre les mailles de filet de la Justice. C’est surtout dans les Régions d’Alaotra-Mangoro et d’Analanjirofo que ces trafiquants opèrent.
Tafo Miaavo, une organisation œuvrant dans la protection de l’environnement, a découvert une exploitation illicite de ressources naturelles à Soanierana-Ivongo. Elle a rapporté les faits aux autorités et dévoilé l’emplacement du site. Mais au grand dam des protecteurs de la nature, aucune action n’a été entreprise jusqu’ici. Pire, les responsables et les cerveaux de cette opération ont eu largement le temps de s’éclipser.
« Une recrudescence des crimes environnementaux a été remarquée ces derniers temps, notamment en cette période pré-électorale. Comme si les auteurs de ces crimes profitent de leurs derniers instants ». Cela a été évoqué lors d’une conférence de presse organisée par Tafo Mihaavo, l’Alliance Voahary Gasy et le mouvement Rohy, cette semaine à Ambatonakanga.
Ces conférenciers ont aussi évoqué d'autres cas à Ambatondrazaka où des bois précieux ont été coupés dans une aire protégée. Un véhicule plein de « Hazo ala » a été également appréhendé à Didy. En outre, des petits marchés ambulants se créent au sein des aires protégées pour les braconniers et autres coupeurs de bois précieux.
Toutes les personnes impliquées dans ces deux affaires ont été arrêtées. Mais actuellement, de nombreuses tentatives ont lieu afin de les faire libérer. Cela va du soudoiement des agents de l’Etat aux menaces de mort envers les « Vondron’olona ifotony » (VOI) et les agents forestiers. Ces pratiques sont courantes chez les réseaux mafieux opérant dans les Régions concernées, estiment les organisations de la société civile (OSC).
Outre ces cas récents, les OSC ont aussi relevé plusieurs tentatives d’exportation de tortues effectuées par des ressortissants étrangers ces derniers temps, ou encore la poursuite de l’exploitation des bois précieux à Moramanga, Vohibola, Morarano-Gare, ou sur le canal des Pangalanes. Certains cas ont déjà été jugés alors que d’autres dossiers sont entre les mains de la Justice.
Nikki Razaf

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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