Publié dans Société

Protection de l’environnement - Mettre en avant les réussites

Publié le vendredi, 08 septembre 2023

Afin de mener une lutte efficace contre la destruction de l’environnement à Madagascar, le fait de montrer de bons résultats acquis dans les zones protégées est nécessaire. En effet, cela permet d’une part de mieux sensibiliser les populations dans les autres Régions où le changement de mentalité peine à se frayer leur chemin. D’autre part, les bons résultats incitent les bailleurs de fonds à soutenir la lutte et à renforcer leur participation.
La présentation du bilan des bons achèvements est ainsi une étape primordiale. C’est dans ce cadre que la Coalition pour les aires protégées de Madagascar a organisé un atelier pour discuter à propos d’une approche positive pour communiquer au sujet de la conservation de l’environnement en vue de créer l'espoir d'un avenir meilleur.
Lors de cet atelier mené par la consultante internationale Lida Pet-Soede, il a été évoqué que « mettre l'accent sur les bons résultats obtenus par les communautés locales et les gestionnaires des sites pour la protection de la biodiversité est une bonne approche, au lieu d’évoquer tout le temps les problèmes et les blocages ». Il faut aussi se concentrer davantage sur l'importante valeur économique d'un environnement sain. Cela attire plus l’attention de la population, plutôt que de brandir des sanctions et autres mesures coercitives.
Communiquer aux « héros » locaux dans la préservation d’une localité donnée, partager des procédés les plus efficaces, partager les bonnes pratiques entre les associations, telles sont les démarches qui doivent être menées dès à présent, en plus des méthodes classiques.
La lutte pour la préservation de l’environnement nécessite parfois des actes héroïques et l’implication de braves gens. Il peut s’agir des membres des VOI (« vondron’olona ifotony ») ou communautés locales de base, des agents forestiers, des simples citoyens ou des Forces de l’ordre. Chacun des faits marquant accomplis par ces derniers doivent êtres relatés. En effet, un simple geste pourrait inspirer d’autres et entrainer un effet domino.
La préservation de la biodiversité coûte cher. Plusieurs millions de dollars y sont consacrés chaque année. Ainsi, des initiatives sans résultat font perdre la confiance des bailleurs et une baisse du financement est à craindre. Pourtant, la préservation de l’environnement est essentielle à la survie même de l’humanité.
Une communication positive fait partie d’une bonne approche afin de convaincre le plus de gens. Par conséquent, les acteurs œuvrant dans la protection de la nature ont été incités à partager, communiquer et détailler les bonnes avancées dans leur localité respective.
Nikki Razaf

Fil infos

  • Affaire CNaPS – SMDG - L’ancien DG Rakotondraibe Mamy sort de son silence
  • Epouse de Naina Andriantsitohaina - Des activistes dénoncent sa garde à vue
  • Collectivités territoriales - Les maires de Madagascar unis contre les actes d’intimidation
  • Actu-brèves
  • Enquête de Claudia Andriantsitohaina - L’Observatoire Mahitsy Fijery interpelle sur le respect des droits humains
  • Commune urbaine d’Antananarivo - Naina Andriantsitohaina n’est pas la SMGD
  • Révocation des maires et chefs Fokontany - Appel au respect des lois
  • Tentative de déstabilisation de la Refondation de la République - Deux étrangers arrêtés
  • Gen Z Madagasikara - Le meeting reporté pour l'instant
  • Lake Village Ivato - Les appartements désormais mués en… cités universitaires
Pub droite 1

Editorial

  • Jeunesse
    Ah! vous les jeunes. Quel bel âge ! Quelle force d’énergie ! Mais quel avenir ? Laissons-nous, pour un temps, nous immerger, nous baigner, dans l’océan de la littérature … politique. Fantasmons ! Rêvassons ! Philosophons ! Dans le « Boky Mena » (Livre rouge), feu Didier Ratsiraka, auteur, concepteur, directeur d’âme, maître à penser, seul commandant à bord, etc., souligne en rouge le rôle stratégique tenu par les jeunes dans la réussite de la révolution socialiste. Les Jeunes figurent dans les 5 piliers du « Tolom-piavotana » au même titre que les Femmes et les Forces de l’ordre, des militants en treillis. Le « Filoha hajaina » se plait à ressasser à toutes les prises de paroles « Tanora ankehitrio, Tompon’ny taona 2000 ! » (Les jeunes d’aujourd’hui, les maîtres de l’An 2000). Nous sommes en 2025, un quart de siècle est passé. Où en est-il de leur cas …

A bout portant

AutoDiff