Publié dans Société

Marché du COUM 67 Ha - La chasse aux commerçants illégaux sollicitée

Publié le vendredi, 08 septembre 2023


Début du conflit entre commerçants et rabatteurs. Depuis plusieurs années, les marchands de meubles et les propriétaires de stands au niveau du marché du COUM aux 67 Ha sont confrontés à de grands problèmes. Les lieux sont déjà dominés par les rabatteurs et les commerçants illégaux. Ces gens empêchent l'entrée des acheteurs à l'intérieur du marché, sans parler des pickpockets. En conséquence, beaucoup de gens hésitent à fréquenter les lieux en raison de l’insécurité qui y règne, tandis que la présence des rabatteurs fait fuir les clients potentiels. Ces individus traquent les personnes qui veulent entrer à l'intérieur du marché, et leur posent tant de questions. Etant frustrés, les clients quittent tout de suite les lieux. De plus, ils ne sont pas intéressés par les prix imposés par les rabbateurs.  « A chaque article que nous vendons, les rabatteurs voudraient avoir leur part. Ils ont toujours le dernier mot sur l’établissement des prix. Et si on ose les contredire, ils nous menacent », se plaint Ndriana, un commerçant.
Face à cette situation, ces commerçants demandent à la Commune urbaine d'Antananarivo d'assainir les alentours du marché, dont l'intégration des marchands légaux à l'intérieur du marché et la chasse aux rabatteurs.
D' après toujours ce commerçant, la majorité des occupants de ce marché sont des artisans qui ont contracté un crédit à la banque. « Nous avons déjà suivi tous les règlements établis par la Commune urbaine d'Antananarivo. Sur ce, elle doit nous soutenir dans cette lutte », a-t-il martelé. Ces commerçants demandent aussi la démolition du mur qui bloque l'entrée au marché.
En rappel, après son réaménagement, le marché du COUM peut désormais accueillir jusqu'à  2.200 commerçants de meubles, de produits artisanaux malagasy ou encore d'autres produits fabriqués à la main. Ces marchands ont déjà quitté le marché temporaire sis à Andohatapenaka. Afin de soutenir les artisans malagasy, ces commerçants encouragent l'achat et l'utilisation de produits locaux et ceux qui ont un meilleur rapport qualité-prix. 
Recueillis par A.R.

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Editorial

  • Poursuite salvatrice
    « Mercy Ships » continue ! Un ouf de soulagement et d’espoir pour les petites gens. Le navire-hôpital Mercy Ships Africa a obtenu l’accord de prolongement du Gouvernement malagasy afin de pouvoir poursuivre sa mission humanitaire, opérations chirurgicales, à Madagasikara jusqu’à la fin de l’année 2025.Après avoir été en Sierra Leone jusqu’en juin 2024, le navire-hôpital Mercy Ships débarque à Madagasikara (port de Toamasina) et ce depuis février jusqu’en décembre normalement de cette année. De février à juillet, en collaboration avec le ministère de la Santé malagasy, Mercy Ships Africa a offert des formations au personnel de la santé. A partir du mois de mai jusqu’en décembre 2024, toujours en collaboration étroite avec le département de la Santé du pays, le navire-hôpital effectue des opérations chirurgicales gratuites auprès des populations vulnérables notamment en Afrique. Madagasikara, de sa position insulaire et surtout de la vulnérabilité des conditions de vie de la…

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