Publié dans Société

Immigration clandestine vers les Comores - 26 personnes arrêtées dont plusieurs Somaliens

Publié le dimanche, 28 juillet 2024



Alors que les prisons du pays venaient d'accueillir des migrants clandestins en partance vers Mayotte, voila que d'autres ont récemment fait autant. Cette fois-ci, les 26 clandestins que la Gendarmerie a arrêtés jeudi dernier viennent d’allonger cette liste. Ce récent vaste coup de filet s'est produit dans la localité de Maromandia, Région de Sofia. Et la majorité des suspects appréhendés sont des Somaliens, à savoir 14 individus. 11 parmi eux sont des femmes. Et l'autre partie, composée de 10 Malagasy, a été arrêtée en premier, ainsi que les deux membres de l'équipage, également de nationalité malagasy. 7 parmi ces personnes sont des femmes. Ces immigrants clandestins de la Grande île viennent de différentes localités situées dans les Districts du nord tels qu'Antsiranana, Ambilobe, Sambava, Vohémar, Nosy Be ou encore Mahajanga. Et chacun d'entre eux a collaboré avec un agent qui était en charge des formalités du voyage. Cependant, a eux tous, Mahajanga a été le point de ralliement ou de recrutement.

Dans le cas des immigrants somaliens, ils viennent tous de la Capitale, Mogadiscio où ils ont leur agent respectif. Les autorités malagasy ont constaté qu’ils n’avaient aucune pièce d'identité, ni passeport sur eux. De son côté, A., le commandant de la vedette mise en cause, a déclaré que l'embarcation avait été affrétée spécialement pour faire transiter les clandestins, d'abord vers l'île de Nosy Iranja, située à 45 km au sud de Nosy Be. Le petit navire a ainsi quitté la côte malagasy pour mettre le cap sur cette petite île perdue du nord-ouest, vers 3h du matin, le 23 juillet dernier. Or, une fois que la vedette était arrivée à destination, les membres de l'équipage auraient reçu l'ordre de conduire à nouveau leurs passagers vers un point imprévu situé en haute mer. A cet effet, un sentiment de crispation et de désappointement a affecté le commandant du navire. Devant ce brusque revirement, et comme tout cela ne correspondait pas au contrat, il a ainsi contacté l'armateur pour lui faire part de sa décision pour rebrousser chemin et regagner le point de départ situé à Maromandia, une Commune urbaine située dans la partie ouest de la Région de Sofia.

Et ce fut chose faite ! Vers 9h du matin, le 25 juillet dernier, le commandant a fait débarquer ses passagers à Ambalabao, dans la Commune rurale d'Ankaramy, Analalava, l'un des Districts de la Région de Sofia, situé dans le nord-ouest de Madagascar. Puis il les a enjoints d'aller récupérer leurs bagages à Ambatobe, toujours dans la même Région de Sofia. L'enquête se poursuit.

Franck R.













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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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