Publié dans Société

Chauffard à Ampasampito - Une femme âgée succombe de manière atroce

Publié le dimanche, 04 août 2024

La rue qui passe non loin du lycée technique ou LTP Ampasampito, a été le théâtre d'un accident de la circulation aux conséquences particulièrement effroyables et sanglantes, vers les premières heures de la matinée, samedi dernier. C'était le fait d'un chauffard, ce jeune étudiant de 23 ans, qui a commis l'irréparable au volant d'une berline Hyundai. Lancé à tombeau ouvert, le véhicule a fait une sortie de route pour faucher à mort une piétonne, cette femme de 70 ans,  avant de  traîner ensuite la victime sur quelques  mètres pour finalement s'immobiliser. Pourtant, la victime se tenait sur le trottoir au moment où le véhicule fou l'avait renversée.

D'après la Police et plusieurs témoins à la scène, il n'y avait aucun moyen pour tenter de retenir le chauffard sans la mort de cette mère de famille.
Car avant que le drame ne fût arrivé à ce stade, la Hyundai a d'abord torpillé plusieurs carrioles se trouvant sur le côté de la chaussée, avant de prendre en enfilade quelques box appartenant à des commerçants, puis finalement cette pauvre sexagénaire venue faire un achat à l'endroit.
Mais il y a pire. C'est que le chauffard aurait cherché à prendre la fuite. "Heureusement, les témoins présents à l'endroit ne lui ont pas donné cette chance pour s'échapper", commente une source policière.
D'après cette dernière, le test d'alcoolémie de l'automobiliste en cause était positif. Durant tout le week-end dernier, il a été placé en garde à vue dans les locaux de la Brigade des accidents ou BAC de Tsaralalàna. Sauf imprévu, son déferrement au Parquet est prévu ce jour. Samedi soir même, la dépouille de la victime a été confiée à sa famille, sitôt après les formalités mortuaires d'usage, mais aussi l'autopsie à la morgue de l'hôpital d'Ampefiloha.
Franck R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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