Selon un rapport de la Gendarmerie, il y avait quatre personnes dans la maison au moment du drame. La mère des deux petites ainsi que leur frère se trouvaient également à l’intérieur lorsque la construction s’est brutalement affaissée, écrasant ainsi ses locataires sous des tonnes de débris, de gravats et de glaise. Si la maîtresse de maison et son petit garçon ont pu être sauvés, comme par un véritable miracle, cela n’est malheureusement pas le cas pour les fillettes, complètement prises au piège. « Tous les riverains se sont mobilisés afin de tenter de secourir les malheureux, alors piégés sous les décombres. Les efforts du Fokonolona mais aussi des gendarmes, venus à la rescousse, s’avéraient alors payants car ils ont permis de sauver ces deux personnes », relate un autre riverain.
Notons que l’accident est survenu pendant l’absence du chef de famille qui a été encore retenu par ses activités professionnelles ailleurs.
D’après une explication des Forces de l’ordre, les locataires n’auraient dû plus habiter cette maison tant sa vétusté a été probante, avec le risque d’un écroulement susceptible de se produire lors des grosses pluies ou autres bourrasques.Les locataires auraient trop minimisé le risque et le danger avec tous les murs de leur maison qui se lézardaient. Enfin, l’alternance du temps sec et celui pluvieux aurait sûrement accéléré le processus de dégradation de l’infrastructure.
Franck R.