A travers cette clinique, les victimes de violence peuvent être rapidement prises en charge. Des kits de dignité et des tests de grossesse y ont été également mis à disposition gratuitement. Selon l’ambassadrice de l’UNFP, cette preuve supplémentaire de la volonté inconditionnellement des partenaires va assurer une offre de soins de qualité, un outil important qui va permettre d’étendre leurs actions. « Ce véhicule représente une stratégie parfaitement adaptée aux zones enclavées notamment dans le cadre du renforcement de la culture tolérance zéro face aux violences et aussi la facilitation de l’accès aux soins préventifs et curatifs dans des villes et villages », a-t-elle ajouté.
Dans son discours, Serge Bounda, représentant de l’UNFPA à Madagascar a par contre, insisté sur les résultats palpables qu’ont engendrés les actions entreprises par la Première Dame aux côtés des partenaires. Dans son discours, Serge Bounda, représentant de l’UNFPA à Madagascar a par contre, insisté sur les résultats palpables qu’ont engendrés les actions entreprises par la Première Dame aux côtés des partenaires.
« Nous avons pu déjà atteindre des résultats considérables, comme le témoigne la mobilisation des partenaires à commencer par le Royaume de Norvège et aussi le Japon. Il y a aussi l’ouverture récemment du centre intégré à Mahamasina et surtout l’adoption par les parlements de la loi contre les VGB. Une loi qui va changer des vies et va certainement inspirer d’autres pays africains. Et tout cela grâce au plaidoyer de la Première Dame », souligne-t-il.
Il a été toujours avancé que les victimes sont amenées à dénoncer les actes inhumains qui leur sont infligés au niveau de la société. « 51% de la population sont des femmes et si elles ne jouissent pas de leur droit à la santé sexuelle et reproductive, au lieu d’être les acteurs principaux du développement, elles peuvent devenir une charge à la nation » avance Naharimamy Irma, ministre de la de la Population, de la Protection sociale et de la Promotion de la femme (MPPSPF). D’autant plus que les statistiques révélées par l’enquête par grappes à indicateurs multiples (MICS) Madagascar menée en 2018 sont inquiétantes avec 32% des femmes victimes des VBG durant les 12 mois précédant l’enquête et 14% victimes d’agression sexuelle.
Non seulement, la cérémonie d’hier a vu la remise officielle de ladite clinique mobile mais c’était également le lancement de la deuxième caravane de 1.000 km pour la sensibilisation et plaidoyer des leaders d'influence le long de la RN7. Une équipe de l’association Fitia avec celle de l’OIT et du ministère de la Santé publique sans oublier les éléments de la Police nationale et de la Gendarmerie ont prêté main forte à cette lutte contre les Violences basées sur le genre.
K.R.