Dior, Chanel ou encore Hermès … Ces grandes maisons de haute couture ont déjà accordé leur confiance aux industries textiles malagasy pour leurs prêts-à-porter. Le savoir-faire malagasy les attire de plus en plus. «Dotés d’une habileté artistique quasi innée, les talentueux artisans malgaches impressionnent le monde entier. Ils sont également rapides et faciles à former à toute nouvelle manipulation », explique l’Economic Development Board of Madagascar, promoteur des investissements dans la Grande île. Tous les travaux de haute précision sont en effet maîtrisés par les mains malagasy que ce soient le drapé, la broderie ou encore le sequin. «La broderie main est d’ailleurs une pratique ancestrale tenant une place importante dans la culture malgache et se transmet de génération en génération. Forts de cet héritage, les artisans malgaches subliment de riches étoffes avec des broderies au Lunéville, des broderies sur dentelle, des broderies anglaises, des broderies sur cuir, des crochets, des smocks, des macramés, des fourches, des tissages, des boutis, des broderies blanches, des jours Venise…», détaille cette institution.
Outre ce savoir-faire hors du commun, les « doigts de fées » malagasy sont aussi très prisés par les marques luxueuses pour leur sens du détail. Elles sont notamment très méticuleuses dans l’élaboration de chaque pièce. Elles consacrent ainsi des heures de travail sur chacun d’eux pour obtenir un tissu de qualité. Connues depuis des générations pour leur prestige, ces marques délocalisent alors leurs productions au niveau des industries textiles malagasy. Ces délocalisations renforcent ainsi le secteur du textile et de l’habillement à Madagascar. Il contribue même à hauteur de 19,35% au Produit intérieur brut (PIB) national.
Mais avec la crise sanitaire, le secteur traverse une mauvaise passe. Le programme de partenariat commercial du Royaume-Uni (UKTP) de l’International Trade Center (ITC), en coopération avec le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat de Madagascar (MICA) et le GEFP, mène une initiative visant à produire une étude de plan de relance post-Covid-19 pour le secteur du textile et de l’habillement (T&C). L’idée reste de remettre sur pied les activités.
Recueillis par Rova Randria
Un acte volontaire. A une heure du matin, mardi dernier, un des arbres entourant le lac Anosy a été incendié. Un tel acte nuit à l’image de la ville, en plus du manque de respect pour les valeurs communes. Ce n’est pas la première fois qu’une situation similaire se produit dans cette partie du lac Anosy. Selon le voisinage, ce sont les sans-abri occupant les lieux qui allument du feu afin de lutter contre le froid. Il y a également les individus qui pêchent dans le lac, la nuit. Ces derniers pour s’éclairer mettent leur feu tout près des arbres. Cependant, en cette période d’hiver, le vent souffle très fort, facilitant ainsi la propagation des flammes. « Outre la destruction des biens, l’insécurité y règne aussi. En effet, bon nombre des personnes ont été déjà victimes de malfaiteurs. Par ailleurs, la surveillance de l’endroit est un peu difficile vu qu’il est isolé », avance une riveraine. La destruction des biens ne concerne pas seulement les arbres, mais le vol des aciers dans les « béton » des garde-fous autour du lac Anosy. La situation empire de jour en jour.
Face à cette situation, la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) condamne fermement cet acte. Des conditions de surveillance de la ville sont mises en place pour éviter les crimes de ce genre. Il y aura des sanctions strictes pour tous les citoyens qui ne respectent pas le Code municipal d’hygiène (CMH), d’après l’explication du chef de corps de la Police municipale, le commissaire Whenss Ostrom. Les sapeurs-pompiers et la Police municipale ont collaboré pour éteindre le feu et enlever l'arbre qui s’est effondré afin qu'il ne gêne pas la circulation. Il est à noter que personne n'a été blessé ou tué dans l'incident et les auteurs de cet acte ne sont pas encore connus.
A part ce comportement indigne, la CUA rappelle le devoir de tout un chacun au niveau de la société. Le CMH est déjà appliqué dans la ville. Pour rappel, une descente a été effectuée en ville, la semaine dernière, afin de sensibiliser la population.
Anatra R.
Les femmes semblent s’impliquer de plus en plus dans le trafic de drogue. C’est récemment le cas de deux d’entre elles à Antohomadinika dont l’une a 22 ans et l’autre 33 ans. Elles ont été surprises par la Police en train de démarcher de l’héroïne dans une ruelle de ce quartier. Leurs clients, des jeunes à la recherche de sensation forte du coin. Mais les démarcheuses ne se sont guère attendues à ce que des policiers en tenue civile surveillent l’endroit et épient leurs faits et gestes. Ces derniers les ont alors arrêtées sans problème.
Parallèlement à cela, une autre femme de 35 ans avait été également arrêtée, toujours dans le quartier d’Antohomadinika, le 13 juillet dernier. Informée sur ses agissements, la Police était alors descendue sur place par surprise pour surprendre la dame, alors en plein trafic. Plus tard, les policiers ont perquisitionné sa maison. C’était dans ces circonstances qu’ils y découvrent 13,3kg de chanvre. La marchandise a été déjà empaquetée.
Lors de son audition à la brigade des stupéfiants à Anosy, la concernée a reconnu avoir démarché sa drogue à hauteur de 500 ariary pour les petits sachets l’unité contre 1000 ariary pour les plus grands. Elle collabore avec ses fournisseuses, qui viennent des régions. Enfin, la Police mène actuellement un combat acharné contre les trafiquants de drogue de tout acabit. Pas plus tard que lundi dernier, les deux hommes impliqués dans un trafic de « Skunk » qu’elle a arrêtés, ont atterri en prison, du moins à titre préventif.
Mieux, la Police poursuit sa campagne de sensibilisation de la population, en particulier des jeunes sur les ravages de la drogue. Hier, elle a rencontré les élèves de l’école Marthe Hervé pour les initier à la loi régissant l’usage de la drogue au pays, ainsi que ses innombrables méfaits sur l’homme.
Franck R.
A la date d'hier, Madagascar n'a pas encore découvert le variant Delta. Lors de son intervention dans l'émission « Korambe Mandraigny » produite par la Radio nationale malagasy (RNM), le Professeur Zely Arivelo Randriamanantany, directeur général de la Fourniture des soins (DGFS) auprès du ministère de la Santé publique (MNSANP), a bien souligné que ce variant Delta n'est pas encore arrivé sur notre territoire.
Série noire hier dans la Capitale avec le décès d'un quinquagénaire, consécutif à des départs de feu. Le premier sinistre s'est produit à Soamandrakizay, vers 1 heure du matin. Un feu s'est déclaré dans un garage. Six véhicules installés à l'intérieur ont été calcinés.
Résidant à Anjoma à Toamasina. Jean Faly Célestin a passé son examen pour l’obtention du Certificat d’études primaires élémentaires (CEPE) au centre EPP Pointe Tanio Toamasina, le 6 juillet dernier. Ce doyen de la session 2021, âgé de 51 ans, a décroché son premier diplôme officiel. « J’avais peu d’espoir d’obtenir mon CEPE cette année.
Les assaillants et les escrocs utilisent la couleur vert armé afin de faciliter leur tâche et dissimuler leurs identités. A plusieurs reprises, les victimes ont témoigné que leurs cambrioleurs sont des Forces de l’ordre, cependant, après enquête, il s’avère que ce ne sont que des tenues de camouflage.
Pour la énième fois, le Gouvernement décrète et durcit même l’état d’urgence sanitaire pour les quinze prochains jours. On part tout simplement du principe « la santé d’abord ». La sauvegarde de la vie prime avant toute chose. La vie de tout un peuple est en danger. La pandémie de la SRAS-Cov-2, avec sa capacité naturelle de se multiplier en plusieurs variants, plonge le monde dans le désarroi et la panique. Riches et pauvres se trouvent dans la même enseigne. Le combat s’annonce rude et compliqué.
Promouvoir les activités des producteurs locaux. C'est en ce sens que l'association professionnelle malagasy de l'élevage réaffirme ses ambitions en améliorant le point de vente directe installé à Nanisana, dans les locaux de l'association. Depuis l'année dernière, la pandémie de Covid-19 a contraint la prise des mesures d'urgence sanitaire, lesquelles ont entraîné une désorganisation des échanges commerciaux, en l'occurrence dans la chaîne de commercialisation des produits agroalimentaires issus de l'agriculture, l'élevage, la pêche ou encore la pisciculture au niveau des Régions comme Analamanga.
Une publication, parue dimanche dernier sur les réseaux sociaux du ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA), a semé la confusion auprès des consommateurs. Cette publication a annoncé notamment l’arrivée de 5 000 tonnes de ciment pakistanais au port d’Ehoala, le 13 juin dernier.