Une capacité d’accueil de 800 commerçants. La première vague des occupants du marché de Behoririka a reçu leurs badges, dimanche dernier. Ils sont au nombre de 400, d’après le responsable du marché de la Commune urbaine d’Antananarivo. Cependant, ils ne pourront pas encore exercer avant que la deuxième vague, soit environ 400 commerçants, recevra les leurs dans quelques jours.
D’après un communiqué du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Fonction publique la journée d’hier, mardi 20 juillet a été décrétée jour férié, chômé et payé. Et cela, en raison de la fête de l’Aïd al- Adha, un grand jour de retrouvailles pour les pratiquants de l’Islam. Depuis 2019, l’Etat malagasy recadre sa position vis-à-vis des autres croyances religieuses. Ainsi, le Gouvernement accorde un jour férié, chômé et payé le jour de la fête musulmane et ce au même titre que les fêtes chrétiennes.
Inquiétant, l’état de la route entre Antananarivo et Toamasina laisse à désirer. Les utilisateurs commencent à se plaindre. La Route nationale numéro deux (RN2), reliant la Capitale à la côte est se trouve, en ce moment, en piteux état malgré le fait que cette infrastructure soit indispensable pour l’économie du pays.
En se basant sur des chiffres prévisionnels, le ministère de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Hygiène (MEAH) a annoncé que le stockage d’eau au niveau du barrage de Tsiazompaniry pourrait suffire à répondre aux besoins des habitants du Grand Tanà mais sous certaines conditions. « Le stockage d’eau au niveau de ce barrage atteint actuellement les 140 000m3.
L’une des fêtes musulmanes les plus célébrées au monde. Les musulmans de Madagascar ont aussi pu célébrer l’Eid al-Adha hier 20 juillet. Cette journée a même été fériée, chômée et payée non seulement pour les pratiquants de l’Islam mais aussi pour toute la population malagasy. Harona Moussa, président de la Communauté musulmane sunnite de Madagascar (CMSM) nous livre plus d’informations sur cette fête, sa religion et la cohabitation avec les autres dans cette interview.
La confiance règne encore et toujours. L’Etat malagasy continue de bénéficier du soutien des bailleurs de fonds internationaux. D’ailleurs, un grand évènement qui marque une nouvelle preuve de ces relations au beau fixe avec les partenaires financiers, la Banque mondiale en l’occurrence, aura lieu ce jour.
Absent de la scène politique pendant de longs mois, le groupe du Panorama, dans une déclaration, suggère « un accord politique » sorti de nulle part. « Le groupe du Panorama n’intègrera le Gouvernement actuel que dans le cadre d’un accord politique », soutient la plateforme dans l’une de ses résolutions inscrites dans une déclaration faite à l’issue de sa réunion à Andraharo en fin de semaine dernière qui a circulé sur les réseaux sociaux.
Des propos en tout cas qui ont fait rire sous cape bon nombre d’observateurs de la vie politique nationale. Beaucoup s’accordent à déduire qu’une telle « offre » est totalement « démente » de la part des Olivier Rakotovazaha, Rivo Rakotovao et consorts, et participe uniquement à faire parler d’eux plus qu’autre chose, car la demande n’a que très peu de chances d’aboutir. Le « Vondrona » Panorama, ne fait que radoter, estiment les analystes.
Les meneurs de cette plateforme suggèrent la tenue d’un accord politique, l’on se demande sur quelle base ? Cette plateforme regroupant les déchus du pouvoir et les déçus de leurs propres prestations lors des derniers scrutins pensent visiblement que la situation politique actuelle nécessite un accord politique. Un accord qui, à lire la déclaration du groupe du Panorama, débouchera nécessairement sur la mise en place d’un Gouvernement d’union nationale ou d’un Gouvernement de consensus qui permettra à ces ex-barons au pouvoir, membres influents du HVM et d’autres groupuscules de partis, de figurer dans la liste d’une équipe gouvernementale.
Pour beaucoup en tout cas, rien ne justifierait à l’heure actuelle un « accord politique ». Le régime en place est dirigé par un Président élu démocratiquement par le peuple. Le Chef de l’Etat n’a pas été porté au pouvoir par un mouvement populaire comme ce fut le cas sous la Transition où la Communauté internationale a forcé les protagonistes de la crise à mettre en place un « Fiaraha-mitantana ». Bénéficiant de l’onction populaire, l’Exécutif actuel est solidement arrimé au pouvoir.
En tout cas, il est intéressant de noter que cette plateforme est sortie du bois après un long moment de silence, dans un contexte où les bruits d’une éventualité de changement ou de remaniement du Gouvernement se font de plus en plus pressants. Il arrive également quelques jours après l’annonce que Madagascar a enregistré un record d’engagement grâce à l’Association internationale de développement (IDA). Une coïncidence ?
La Rédaction
La réunion IDA20 qui s’est tenue à Abidjan, Côte d’Ivoire s’est terminée sur une note d’optimisme. Au terme de cette réunion, les Présidents de plus d’une vingtaine de pays africains, incluant Madagascar, se sont unis d’une même voix à travers une déclaration commune sur les résolutions qui ont découlé de cette rencontre. Dans cette déclaration d’Abidjan, les leaders africains n’ont pas manqué de rappeler que « l’Afrique Sub-saharienne a connu en 2020 la contreperformance économique la plus importante jamais enregistrée depuis plusieurs décennies, en raison de la crise mondiale due à la pandémie de la Covid-19 ». Une situation qui a fait chuter le taux de croissance économique de la région à -1,9% en 2020 selon le dernier rapport sur les perspectives économiques régionales du Fonds monétaire international, contre 3,6% initialement prévu. D’après toujours les constats, la pandémie a fortement affecté les indicateurs sociaux et a freiné les progrès entamés dans la marche vers l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD) de 2030, ainsi que ceux de l’Agenda 2063 de l’Union africaine.
Par conséquent, les chefs d’Etat africains ont suggéré que les ressources de l’IDA doivent permettre de relancer les économies, ainsi que le processus de développement pour aider les populations à se remettre de l'impact de la Covid-19, entre autres.
Engagements
Ils appellent donc à agir en axant les actions sur trois thématiques majeures, à savoir l’amélioration du capital humain, la création d’emplois par des politiques de développement du secteur privé, et la relance économique. « Ceci est un programme ambitieux mais réalisable pour l'Afrique. Un programme qui nécessite d’importantes ressources intérieures et extérieures, et qui nous permettra d’atteindre les Objectifs de développement durable notamment éliminer, d’ici 2030, complètement l’extrême pauvreté en Afrique subsaharienne, faire en sorte que chacun bénéficie d’une couverture sanitaire universelle et à moindre coût, accélérer la production locale de médicaments et de vaccins, parvenir, d’ici 2030, à l’accès universel à l’électricité et à l’eau, garantir, d’ici 2030, un accès à une éducation de qualité à tous les enfants de moins de 16 ans (…) ».
En réitérant l’appel lors du Sommet sur le financement de l'Afrique à Paris du 18 mai 2021, ces Présidents africains exhortent les donateurs de l'IDA en vue d’une mobilisation d’au moins 100 milliards de dollars US d’ici la fin de l’année 2021 tout en s’engageant « à travailler la capacité d’absorption des ressources pour une exécution diligente des projets et programmes et à poursuivre les efforts de mobilisation des recettes fiscales, ainsi qu’à utiliser de façon transparente et efficiente les ressources mobilisées, tout en renforçant la gouvernance ».
La Rédaction